En juillet 1985, les services secrets français coulaient, dans le port d'Auckland, le Rainbow Warrior, navire du mouvement Greenpeace qui...
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En juillet 1985, les services secrets français coulaient, dans le port
d'Auckland, le Rainbow Warrior, navire du mouvement Greenpeace qui préparait une
campagne contre les prochains essais nucléaires français à Mururoa.
Cette
agression a brusquement mis la Nouvelle-Zélande au premier plan de l'actualité
mondiale et ouvert une grave crise politique entre les deux pays.
Pour la
Nouvelle-Zélande, cette opération de guerre menée sur le territoire d'un petit
pays ami contre le bateau d'une organisation écologiste internationalement
respectée était inacceptable.
On trouvait parfaitement normal, en revanche, que
la justice néo-zélandaise condamne deux des coupables, de façon régulière et
conformément au droit international tel que la France l'applique elle aussi aux
actes de terrorisme commis sur son propre territoire.
Le rapport Tricot, tentant
en août de blanchir provisoirement la France, a été largement commenté dans tout
le pays, avec un mélange d'ironie et d'accablement.
A travers l'affaire du Rainbow Warrior, c'est toute la politique nucléaire
française qui a été stigmatisée dans la presse et les déclarations officielles,
comme étant chauvine, arrogante, totalement méprisante envers les pays du
Pacifique.
Les comités antinucléaires sont très nombreux et actifs dans tout le
pays.
La Nouvelle-Zélande soutient activement le traité de Rarotonga.
La
décision du Premier ministre, David Lange, d'interdire à l'automne 1985 l'entrée
des sous-marins nucléaires américains dans les ports du pays a été largement
appuyée par l'opinion,....
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