En libérant en avril 1984, lors du dixième anniversaire de sa prise de pouvoir, l'ancien président Diori Hamani, le chef...
Extrait du document
«
En libérant en avril 1984, lors du dixième anniversaire de sa prise de pouvoir,
l'ancien président Diori Hamani, le chef d'État du Niger, le général Seyni
Kountché, a définitivement tourné la page du Niger de l'après-indépendance.
L'année 1983 avait été marquée par un retour des civils à la vie politique avec
la mise en place du Conseil national de la société de développement, future
Assemblée constituante, présidée par un civil, l'ancien Premier ministre Oumarou
Mamane.
Seyni Kountché a conservé les portefeuilles de la Défense et de
l'Intérieur.
Lors du remaniement ministériel d'août 1984, il a nommé le
lieutenant-colonel Beïdari Mamadou ministre des sociétés d'État et d'économie
mixte, manifestant sa volonté de voir les militaires prendre en main
l'assainissement de l'économie nationale.
De plus, les membres du CMS (Conseil
militaire suprême) ont conservé l'administration du territoire.
Les relations du Niger avec ses deux grands voisins pétroliers sont inégales.
Si
le Nigeria a fermé sa frontière depuis l'été 1984, grevant ainsi les recettes
douanières du Niger et entravant son commerce, la Libye a normalisé ses
relations avec Niamey, suspendues depuis janvier 1981, en nommant un chargé
d'affaires en novembre 1984.
En décembre 1984, la rencontre du président Kountché avec Ronald Reagan aux
États-Unis, alors que se tenait le sommet des chefs d'État de France et
d'Afrique au Burundi, n'a pas, semble-t-il, assombri les relations avec la
France: à son retour, S.
Kountché a fait escale à l'Élysée.
Toutefois, les
rapports avec Washington se sont développés au plan de la....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓