En Ouganda, le régime de Milton Oboté, tout en tolérant un parti d'opposition, le Parti démocratique de Paul Ssemogerere, s'est...
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En Ouganda, le régime de Milton Oboté, tout en tolérant un parti d'opposition,
le Parti démocratique de Paul Ssemogerere, s'est révélé encore plus sanglant que
celui d'Amin Dada.
Dès le début 1980, il s'est heurté à des mouvements de
résistance: le Mouvement pour la liberté de l'Ouganda (UFM), l'Union fédérale
démocratique (FEDEMU), le Front uni de délivrance nationale (UNRF), issu de
l'armée d'Amin, implanté dans le West Nile, et surtout, le Mouvement national de
résistance (NRM) de Yoweri Museveni, installé dans le sud du pays et le triangle
de Luwero au nord-ouest de Kampala.
L'armée de libération nationale de l'Ouganda
(UNLA), de Milton Oboté, s'est livrée pendant des années à des exactions,
pillant, violant, torturant, tuant des centaines de milliers de personnes.
L'armée a vécu sur le pays sans parvenir à le maîtriser.
L'activité économique
était paralysée.
A la fin juillet 1985, à la suite de conflits au sein de l'UNLA entre les
factions nordistes Langi (ethnie d'Oboté) et Acholi, Oboté a été renversé par
cette dernière, conduite par le général Tito Okello qui est devenu président.
Sauf le NRM, tous les mouvements de résistance se sont ralliés au nouveau
pouvoir.
Pendant cinq mois, le NRM, tout en consolidant son contrôle sur la
partie sud-ouest du pays, a mené des négociations difficiles et souvent
interrompues avec le nouveau régime.
Ces négociations ont abouti à la fin
décembre à un accord signé à Nairobi sous le patronage du président kényan Arap
Moi.
Mais cet accord est resté lettre morte, Okello se montrant incapable de
discipliner ses troupes.
Le 23 janvier 1986, l'Armée nationale....
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