En se dotant d'un tribunal spécial pour juger les responsables khmers rouges, le royaume a tourné l'une des pages les...
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En se dotant d'un tribunal spécial pour juger les responsables khmers rouges, le royaume a tourné l'une
des pages les plus sombres de son histoire.
Le projet de loi voté à l'unanimité (2 janvier 2001) par
l'Assemblée nationale devait encore être examiné par le Sénat avant d'être ratifié par le roi qui fêtait en
2001 le 60e anniversaire de sa première accession au trône.
Quelques jours plus tôt, Son Sann, figure
historique de la résistance républicaine, s'était éteint à Paris.
Toutefois, la violence politique persistait.
Le
24 novembre 2000, des membres des Combattants cambodgiens pour la liberté, une organisation
anticommuniste implantée notamment aux États-Unis, ont opéré un coup de main contre des bâtiments
publics (7 tués, 14 blessés), puis, le 20 septembre suivant, une bombe a tué 4 personnes.
Le 7 décembre
2000, une nouvelle explosion a retenti à Phnom Penh.
Si ces événements ont entraîné des dizaines
d'arrestations, ils ne remettaient pas en cause la (re)construction démocratique.
De graves inondations ont touché 22 des 23 provinces du pays, provoquant la mort de plus de 300
personnes.
L'état d'urgence a été proclamé dans plusieurs provinces (Stung Treng, Kratié, Kompong
Cham), la capitale courant même le risque d'être submergée.
Tous ces événements n'ont pas entamé la
confiance de la communauté internationale.
Le groupe consultatif de la Banque mondiale a octroyé 548
millions de dollars pour l'année 2001.
En échange, le gouvernement s'est engagé à réformer sa fiscalité, à
améliorer sa gestion des finances publiques, à mieux exploiter ses ressources naturelles et à redéployer
les crédits consacrés à la défense et à la sécurité.
Les aides....
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