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ENTRE CIEL ET MER La structure des plumes est particulière. À la base, les barbes et les barbules, ces filaments...

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« ENTRE CIEL ET MER La structure des plumes est particulière.

À la base, les barbes et les barbules, ces filaments qui constituent la plume, sont relativement espacés le long du tuyau.

Elles peuvent emmagasiner une grande quantité d'air, procurant ainsi une excellente isolation thermique au corps.

Au somme~ au La mer est un milieu hostile pour les contraire, ces filaments sont très animaux terrestres à deux titres : par serrés, et rendus solidaires par de son immensité liquide et par les minuscules crochets.

Ils constituent violentes tempêtes qui la secouent ainsi une barrière efficace contre la périodiquement.

Mais elle est riche pénétration de l'eau. de ressources alimentaires, en Ce dispositif peut être complété par particulier sur les côtes, et dans des sécrétions graisseuses qui certaines zones où eaux chaudes et augmentent l'étanchéité.

C'est eaux froides se mêlent.

Ces eaux pourquoi on voit souvent des riches en plancton, en gros oiseaux de mer invertébrés marins comme les lisser soigneucalamars ou les crevettes et en sement leur poissons peuvent nourrir des plumage avec millions d'oiseaux.

Manger des leur bec, faisant poissons présente bien des parfois des avantages.

Abondants, leur contorsions recherche, sinon leur capture, est comiques pour aisée.

Certains poissons vivent en atteindre les bancs immenses, concentrant encore endroits les plus mieux la ressource.

Riches en inaccessibles.

Ils ne font pas leur protéines, leur chair est de digestion toilette, mais étalent cette sécrétion et d'assimilation faciles.

C'est un sur le plumage. gros avantage pour ces machines Les oiseaux aquatiques sont volantes qui ne peuvent pas confrontés à une véritable accumuler de réserves importantes quadrature du cercle qui semble pour ne pas s'alourdir.

Mais toute insoluble.

La bonne isolation du médaille a son revers.

Si peu de corps nécessite d'emprisonner une poissons ont des défenses actives, ils épaisse couche d'air entre les ont le défaut, pour l'oiseau, de vivre plumes.

Mais la plongée, vitale pour dans un milieu très différent de capturer les proies, est contrariée l'espace aérien qui lui est habituel. par ce même air, qui a tendance à Très rapides à la nage, ils peuvent renvoyer l'oiseau vers la surface s'enfuir en descendant en profondeur, en se dissimulant dans un abri.

Bref, même si les poissons sont nombreux et faciles d'accès, leur pêche n'est jamais assurée.

De nombreux oiseaux se sont spécialisés dans l'exploitation des ressources marines.

Chacun est cantonné à un créneau particulier, comme un bouchon de liège.

Le lou acquérant des adaptations parfois de Bassan a résolu ce problème en misant sur la vitesse de pénétration étonnantes pour tirer le meilleur parti de ces ressources. dans l'eau lors de plongeons de très 1------------~ courte durée.

D'autres, comme les sternes pêchent à la surface sans UN PLUMAGE ET DES AILES immerger leur corps. PERFORMANTS Les cormorans représentent un cas particulier car leur plumage n'est PLU MACE pas étanche. Le mode de vie des oiseaux marins Quand ils se traduit dans les caractéristiques plongen~ ils de leur plumage.

Plongeant pour se prennent l'eau. nourrir, nageant à la surface, sans Ensuite, posés sur un piquet cesse soumis aux embruns par ou un rocher, gros temps, ce ils ouvrent à plumage doit être demi les ailes imperméable et se sèchent pour qu'ils patiemment au vent ou au soleil, puissent résister épouvantails un peu ridicules.

Ce qui au froid.

Cette peut apparaître comme une erreur de la nature est en fait une bonne étanchéité est acquise de deux façons différentes, adaptation à la vie aquatique.

Quand souvent complémentaires. les cormorans plongent l'eau pénètre entre leurs plumes et chasse l'air qui s'y trouve.

Leur densité augmente nettement, ce qui facilite la nage entre deux eaux.

Ils sont ainsi plus performants dans leurs actions de pêche et peuvent attraper plus facilement leurs proies. L'inconvénient d'avoir à faire sécher leur plumage après chaque plongée est largement contrebalancé par cet avantage pour se nourrir.

Mais cette particularité leur interdit de vivre au grand large, et ils sont confinés sur les côtes. AILES plus de s'élever dans les airs, la plupart des pingouins ont conservé cette précieuse faculté.

Mais l'adaptation à la plongée s'est faite aux dépens des qualités du vol, ou plutôt de sa maniabilité.

Il est lourd, au ras de l'eau, et l'atterrissage est acrobatique. DE MULTIPLES ADAPTATIONS DE DÉTAIL BEC Les animaux sont toujours très bien outillés pour trouver leur nourriture. Les oiseaux marins n'échappent pas à la règle.

L'examen de leur bec permet de connaître au premier coup d'œil les ressources alimentaires qu'ils exploitent. Comme nous mangeons de la soupe avec une cuillère, des légumes avec une fourchette et nous coupons la viande avec un couteau, le bec des oiseaux reflète par sa forme les aliments qu'il permet d'attraper facilement Sur les côtes sableuses ou vaseuses, exondées périodiquement par la marée, coquillages, vers et autres petits animaux s'enfouissent pour survivre.

Les très nombreux oiseaux qui s'en nourrissent appartiennent pour la plupart à la vaste famille des limicoles.

Leur bec est plus long que celui de la majorité des oiseaux. plutôt étroit et pointu.

Ils peuvent ainsi attraper les nombreux animaux du sable et de la vase.

Si la plupart restent terriens et n'exploitent que le bord de mer, le groupe des phalaropes vit au large en dehors des périodes de reproduction.

Ils ont cependant conservé le bec typique des fouilleurs de vase. Les oiseaux cherchant leur La forme des ailes traduit également une bonne adaptation au milieu marin.

Les oiseaux qui ne s'éloignent guère des côtes comme les plongeons, les canards ou les cormorans n'ont pas d'adaptations particulières.

Ils peuvent toujours se réfugier sur la terre ferme quand ils sont épuisés.

Les oiseaux qui pêchent au large doivent parcourir de longues distances, souvent sans pouvoir se poser pour se reposer si le temps est mauvais. Aussi leur corps est-il profilé pour opposer le moins de résistance à l'air, les pattes rabattues sous la queue comme un avion qui rentre son train d'atterrissage.

Les ailes sont très longues, leur procurant une grande portance.

Ils peuvent ainsi parcourir des milliers de kilomètres presque sans effort, en utilisant les vents et les courants ascendants, montant et descendant à volonté en étalant ou en repliant leurs ailes. L'albatros, oiseau du grand large par nourrîture en pleine eau ont des excellence, a des ailu si longues becs généralement adaptés à la pêche du poisson et autres grosses proies.

Le petit crochet qui termine le bec plat des canards marins comme l'eider à duvet et les petites pointes sur les bords sont indispensables pour attraper fermement coquillages ou crabes. Celui des mouettes et qu'il se déplace gauchement quand des goélands il est posé à terre.

Baudelaire, dans des vers fameux, l'a immortalisé: est court et " Exilé sur le sol au milieu des huées fort.

peu ses ailes de géant l'empêchent de spécialisé.

Ces marcher.

» oiseaux ont un Manchots et pingouins, bien que vaste régime, n'ayant aucun lien étroit de parenté, composé de poissons mais ont choisi une solution très différente qui leur donne un aspect également de déchets divers, de cadavres, voire de petits animaux semblable.

Leurs ailes sont en effet terrestres.

Le bec des sternes, au profilées pour la nage.

Ils peuvent contraire, est fin et pointu comme poursuivre les poissons en utilisant leurs ailes comme des avirons.

Si les une aiguille.

Elles pêchent leurs manchots sont uniquement proies en se servant de cet instrument comme d'un harpon.

Les terrestres ou aquatiques, leurs moignons d'ailes ne leur permettant gros becs puissants des fous ou des albatros leur permettent de capturer et de maîtriser de gros poissons ou des calamars au fond de l'eau, après un plongeon parfois spectaculaire. Avec son énorme poche semblable à une épuisette, le bec des pélicans est le plus imposant. La vision joue un très grand rôle dans le repérage des proies et leur capture.

L'œil est réglé pour voir parfaitement dans l'air, mais l'élément liquide est très différent. Les plongeurs doivent résoudre des problèmes parfois complexes d'adaptation ou de correction visuelle, car la cornée n'est pas assez souple pour s'adapter à la vue dans l'eau.

Les cormorans ont résolu le Vitesse alaquelle le fau de Bassan perfore la surface de l'eau lorsqu'il pêche. 250 mètres Profondeur tl loque/le est capable de plonger le manchot empereur. 36kmjh Vitesse à loque/le nage le pingouin tordo. 35kmjh Vitesse aloque/le nogent/es manchots. problème en musclant leur œil.

Le cristallin peut se contracter à volonté, diminuant de diamètre, s'épaississant et modifiant sa courbure.

Bref, c'est comme s'ils changaient de verres de lunette quand ils entrent dans l'eau. Les pattes des oiseaux pêcheurs sont très variées et reflètent leurs techniques de prédation.

Ceux qui poursuivent leurs proies en pleine eau ont en général les pattes palmées, comme les lous ou les Distance que peuvent parcourir les sternes arctiques choque année. 40cm Taille du plus petit manchot (manchot bleu d'Australie). 120cm cormorans.

Ces derniers, par souci d'efficacité, ont ramené leur doigt postérieur en avant et il est pris dans la palmure.

La surface de propulsion des pattes est ainsi augmentée.

Les sternes ont des pattes presque normales, car elles ne nagent ni ne plongent dans l'eau, se contentant de pêcher en volant au ras des flots.

Mais un reste de palmure entre leurs doigts trahit les mœurs aquatiques de leurs ancêtres proches des goélands et des mouettes. Les pattes sont situées très en arrière du corps chez les meilleurs nageurs comme les guillemots.

Les palmes comparaison.

Les sites privilégiés pour se reproduire, îlots rocheux ou hautes falaises escarpées inaccessibles à la .-~---= plupart des prédateurs, ne sont pas si nombreux SYSTtMEDIGESTIF que cela.

Surtout L'œsophage des oiseaux se nourrissant qu'ils doivent se de poissons est large, car la proie est situer relativement souvent avalée entière.

Pour qu'elle près d'eaux descende facilement, elle doit être poissonneuses, pour avalée tête la première.

Aussi voit-on parfois un fou de Bassan semblant permettre un ravitaillement facile des poussins jouer avec sa prise dans son bec, comme s'il jonglait.

toujours avides de nourriture.

Aussi les En fait, l'oiseau sites favorables voient-ils se concentrer essaie d'orienter le des milliers d'oiseaux, voire des poisson dans le millions. L'exemple le plus frappant se trouve au bon sens, tête en Pérou.

Certaines colonies d'oiseaux avant, pour l'avaler tout rond.

Cette précaution n'empêche pas les blessures par des espèces dures ou piquantes.

Aussi la surface interne de l'œsophage des oiseaux se nourrissant de telles proies est souvent durcie comme du cuir. marins sont si nombreuses, et Le cormoran ou le fou de Bassan, implantées depuis si longtemps sur les comme bien d'autres oiseaux marins, ont un petit jabot mêmes sites de nidification, que leurs déjections se sont accumulées en pouvant stocker plusieurs poissons.

couches de plusieurs mètres Le macareux n'en d'épaisseur.

Ce guano constitue un possède pas, alors excellent engrais naturel qui a été largement exploité depuis le x1x< siècle. qu'il pêche loin de son nid et accumule En Europe, aucune colonie n'atteint ces dimensions gigantesques.

Mais le parfois plus d'une vingtaine d'équilles, spectacle de certaines falaises d'Écosse, sa proie principale, d'Irlande, ou d'Islande, couvertes de avant d'y revenir.

Il pallie l'absence de centaines de milliers d'oiseaux marins jabot d'une façon.... »

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