Entré en vigueur le 1er novembre 2001, l'accord de paix pour le Burundi signé le 28 août 2000 à Arusha...
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Entré en vigueur le 1er novembre 2001, l'accord de paix pour le Burundi signé le 28 août 2000 à Arusha
(Tanzanie) a franchi un cap décisif le 30 avril 2003 avec l'accession à la présidence de la République du
vice-président Domitien Ndayizeye.
Après une première période de dix-huit mois, ce hiérarque du
Frodébu (Front pour la démocratie du Burundi, à dominante hutu) a succédé au major Pierre Buyoya,
revenu au pouvoir lors d'un coup d'État en 1996.
Cette passation de pouvoirs hautement symbolique – le
premier président burundais élu, Melchior Ndadaye, membre du Frodébu, avait été assassiné en octobre
1993 par des militaires tutsi trois mois après son installation – s'est effectuée parallèlement au
déploiement d'une force de maintien de la paix de l'Union africaine (Mission africaine au Burundi, MAB)
composée de quelque 2 800 soldats.
Alphonse Kadege, nouveau président de l'Uprona (parti à dominante
tutsi) élu lors du congrès de décembre 2002, a succédé à D.
Ndayizeye au poste de vice-président de la
République.
Ce tandem exécutif avait à charge de conduire la «transition politique» pour une seconde
période de dix-huit mois, au terme de laquelle devraient être organisées des élections démocratiques
communales et législatives, puis présidentielle.
Dès son installation, le président Ndayizeye a intégré dans le cabinet ministériel trois dirigeants issus des
rangs de la guérilla prohutu avec lesquels des accords avaient été signés.
Pour autant, la question
centrale du cessez-le-feu avec l'ensemble des composantes....
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