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, Epicure ■ Indications générales Épicure (341-270 avantJ.-C.) fut un des grands maîtres à penser de !'Antiquité, l'épicurisme étant en...

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« , Epicure ■ Indications générales Épicure (341-270 avantJ.-C.) fut un des grands maîtres à penser de !'Antiquité, l'épicurisme étant en rivalité avec l'autre grande philoso­ phie de l'époque: le stoïcisme.

Épicure, repre­ nant Démocrite, est matérialiste: tout est atomes, même l'âme, même les dieux.

Dans cette conception physique s'enracine la conception morale d'Épicure, qui vise à libérer l'âme des troubles dont elle est l'objet, pour lui faire atteindre le bonheur suprême: l'«ata­ raxie» ou «absence de troubles».

C'est dans cette perspective qu'Épicure démontre que nous ne devons pas avoir peur de la mort. ■ Citation «Familiarise-toi avec l 'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation; or la mort est la privation complète de cette dernière.

Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle ny ajoutepas une durée illi­ mitée, mais nous ôte au contraire le désir d'im­ mortalité.

En effet, il ny a plus d'effroi dans la vie pour celui qui a réellement compris que la mort n'a rien d 'effrayant { .

.].

Ainsi celui des maux quifait le plusfrémir n'est rien pour nous puisque, tant que nous existons, la mort n'est pas, et que quand la mort est là, nous ne sommes plus».

(Lettre à Ménécée, § 124 et 125.) ■ Explication Dire que la mort n'est rien pour nous est à la fois une provocation et une évidence: tant que l'on n'est pas mort, on est en vie, et quand on est mort, il n'y a plus rien.

Une telle concep­ tion présuppose la conception matérialiste du monde: pour Épicure, la mort n'est qu'une dispersion de nos atomes, y compris les atomes très subtils qui forment notre âme. Vaincre la peur de la mort est l'un des aspects de ce que les épicuriens appellent le «qua­ druple remède», pour soigner l'âme des peurs qui l'agitent.

Les quatre maux sont: la peur des dieux, la peur de la mort, les désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires et la douleur. «.... »

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