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EpistémologidBachdard ; CIJICUÜffm 229 Gaston Bachelard (1884-1962) a laissé une œu- ~ . qui s'étend de !'Antiquité classique vre originale...

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« EpistémologidBachdard ; CIJICUÜffm 229 Gaston Bachelard (1884-1962) a laissé une œu- ~ .

qui s'étend de !'Antiquité classique vre originale et forte, qui se développe en sui- Jusqu'au xvme s., délimite l'état pœscientifique. vant deux versants.

Le premier aborde l'histoire La seconde va de la fm du xvmC jusqu'au ~but des sciences : il s'agit de mettre en évidence les du xr s.

et correspond à l'état proprement sciencondiliorrs épistémologiquu du pro~ scienti- tifique.

La troisième, enfm, qui commence en fique, d e ~ les moments de rupture qui dé- 1905, avec l'établissement de la Théorie de lareterminent les avancées de la connaissance et de lativité restreinte, coiilcidc avec ce que BACHI!• comprendre les mécanismes psychologiques qui LARD nomme Le Nouvel Esprit scien1ifiqiu. interviennent dans le processus de la recherche. Celui-ci se caractérise par une abstraction Le second.

plus pœtique, débouche sur une véricroissante et ne se situe jamais dans une perspective conctète et réaliste.

C'est I' « homo table métapbygque de l'imaginaire. Contrairement aux idées avancées par Pierre mathematicus • qui l'anime, et ce sont les symDohem ( 1861-1921).

philosophe et historien boles mathématJques qui lui donnent sens. des sciences qui., au début du siècle, défendait « Désormais l'étude du phénomène relève la thèse que la science progresse de manière d'une activité purement nouménale; c'est la continue et engendre un enrichissement grama!Mmatique qui ouvre les voies nouvelles à duel du savoir, Bachelard montre que toute l'expérience.

" science expérimente des œvolutions. En somme, Bachelard dessine une épistémologie L'idée de rupCure est, en fait, au cœur de l'épi&- non canésienne, qui œcuse la perspective d'une témologie bachelardienne qui professe que des &PPfC!Che se fondant sur des idées ou natures configurations nouvelles apparaissent et la sunples au profit d'une doctrine de la complexité. connaissance objective se dével~, non pas Contre Descartes, en effet, affirmant 1'existence parce que des problèmes propres à I objet d'étude d'éléments absolus ,et simples - indécompoont été œsolus, mais grâce à des victotres sur les sables-, telle la figure de l'étendue, il considère obstacles épistémologiques, c.-à-d.

sur les en- que la science contemporaine obéit à un idéal de traves et résistances internes à l'acte méme de complexité, où les notions ne se donnent jamais connai'lre (l'opinion, l'obsession du général, l'ex- comme distinctes et séparées.

Le simple est toupérience sensible immédiate, la certitude immé- jours du complexe : en lui-même, il ne désigne diate, l'obstacle substantialiste, etc.). qu'une illusion, voire une erreur.

En témoignent « C'est dans l'acte m€me de connai'lre, inti- l'association« o~scule •et« l'espacemement, qu'apparaissent.

par une sorte de temps • einsteinien. Bachelard défend un rationalisme dynamique. nécessité foncbonnelle, des lenteurs et des troubles.

[...] C'est là que nous décèlerons des Avec lui.

la raison s'assouplit et s'ouvre au causes d'inertie que nous appellerons des obscomplexe.

au divers, aux aléas. tacles q,isttmologiques » (La Formation de D n'y a plus de raison absolue, mais une ratio l'esprit scientifique). touchée par la relativité, dialoguant avec des D'autre part.

l'accès à la connaissance scien- configurations mobiles et des nœuds de relations. tifique, donc l'effacement des préjugés et des Le rationalisme devient relatif et conditionnel, mythes requièrent une.... »

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