Équateur 1999-2000 Détournement de coup d'État La situation politique est demeurée instable et sous la haute surveillance des forces armées....
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Équateur 1999-2000
Détournement de coup d'État
La situation politique est demeurée instable et sous la haute surveillance des forces armées.
Courant
janvier 2000, un mouvement des communautés indiennes réclamant la réforme des pouvoirs exécutif,
législatif et judiciaire avait abouti à un coup d'État, sous l'impulsion des Indiens et d'un groupe d'officiers.
Le 21 janvier 2000, 5 000 Indiens ont pris le Congrès, déserté par les parlementaires, pour y installer un
gouvernement populaire.
Dans un premier temps, les plus hautes autorités militaires sont restées fidèles
au président démocrate-chrétien Jamil Mahuad, avant de lui retirer leur protection et de lui demander de
quitter le pouvoir.
Dans l'ensemble, le pays est resté calme et a suivi le déroulement des événements,
minute par minute, à la radio et à la télévision.
Après d'intenses négociations dans la nuit du 21 janvier, une junte a été mise en place, composée du
président de la Conaie (Confédération des nations indiennes d'Équateur) - l'organisation regroupant
l'ensemble des mouvements indigènes -, du ministre de la Défense et du chef du commandement
conjoint ainsi que d'un représentant des organisations sociales.
Faute de l'appui des chefs militaires basés
en province et de celui des officiers supérieurs, elle n'aura vécu que quelques heures.
Au matin du 22
janvier, le vice-président de la République, Gustavo Noboa, s'est autoproclamé président.
Quelques
heures plus tard, le Congrès réuni à Guayaquil ratifiait sa nomination.
Par ailleurs, la....
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