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Erotisme Eros était, chez les Grecs, la divinité de l'amour. Les Latins l'appelaient Amor ou Cupido. Il apparaît comme un...

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« Erotisme Eros était, chez les Grecs, la divinité de l'amour.

Les Latins l'appelaient Amor ou Cupido.

Il apparaît comme un dieu créateur et comme un élément primordial du monde dans la Théogonie, le poème d'Hésiode (V/lie siècle av. J.-C.) qui constitue un essai d'harmonisation des croyances humaines. Aujourd'hui, le sens du mot érotisme s'est restreint et il est caractérisé par l'idée de licence.

C'est une recherche, dans laquelle l'imagination joue souvent un grand rôle, de l'excitation sexuelle.

Même connotation pour l'érotomanie, terme de médecine qui signifie originellement l'aliénation mentale caractérisée par l'amour. Nous retiendrons ici l'action d'Eros, dieu de l'amour en général, sur les anciens. Le mariage Les mariages à Athènes étaient des mariages de raison, et les deux fiancés devaient avoir le droit de cité athénienne.

Ils se baignaient la veille dans l'eau de la source Calliroé, et l'on faisait des sacrifices aux dieux.

Le jour des noces avait lieu un repas chez les parents de la jeune fille qui était conduite en cortège, le soir, vers son époux.

Le lendemain, on offrait des cadeaux. La cérémonie était à peu près semblable à Rome.

La veille, la fiancée consacrait aux dieux ses jouets d'enfant et sa robe de jeune fille.

Le matin, on prenait les auspices (voir à Antiquite1 et on offrait en sacrifice une brebis.

Puis on passait contrat de mariage devant dix témoins.

Après le repas de noces, à la tombée de la nuit, la nouvelle épouse était accompagnée, à la lueur des torches et à la musique d~s flûtes, chez son mari : on la faisait pénétrer en la soulevant au-dessus du sol, peut-être pour éviter un mauvais présage dans l'hypothèse où elle eût trébuché.

Le lendemain, la jeune femme recevait ses-·parents en qualité de «matrone» et elle offrait un sacrifice aux dieux de la maison. Le mariage était un acte solennel chez les Romains. D'abord réservé au seuls patriciens, le droit au mariage légal fut étendu aux plébéiens, puis il y eut possibilité de s'unir entre patriciens et plébéiens, et entre ceux qui étaient nés libres et les affranchis.

Seuls les esclaves n'y purent accéder.

Un âge minimum était prévu: 14 ans pour le garçon, 12 ans pour la fille.

Interdiction était faite de se marier entre parents et il y avait nécessité du consentement paternel. Enfin, les Romains avaient diverses formes de mariage à leur disposition : le mariage avec « manus » (la main) signifiait que la femme dépendait entièrement de son mari.

Elle passait alors de l'autorité paternelle à celle de son époux: sous sa main.

La cérémonie pouvait être religieuse - l'offrande d'un gâteau d'épeautre (une sorte de blé) devant le grand pontife et dix témoins - ou civile.

Le mariage pouvait encore entériner une cohabitation d'un an.

Le mariage sans « manus » devint fréquent à la fin de la république : la femme, échappant à la main, donc à l'autorité de son époux, demeurait plus indépendante et il y avait séparation des biens. L'amour On emploie aujourd'hui l'expression « amour platonique» pour désigner une forme d'amour dégagée de tout rapport sexuel.

Elle constitue souvent une première étape dans les relations amoureuses, avant la possession de l'être aimé.

En fait, chez Platon, c'était l'inverse: on passait de l'amour physique à des relations plus intellectuelles. La théorie platonicienne de l'amour repose en effet sur l'attrait qu'exerce la beauté.

Or, la véritable beauté est intelligible, et les beautés sensibles, celles que l'on voit, n'en sont que le reflet.

La liaison charnelle ne constitue donc qu'une première approche : elle précède la véritable union, qui est le commerce des esprits.

La réunion des corps conduit à l'union harmonieuse des intelligences.

Cette théorie excluait totalement les femmes.

Le véritable amour était une affaire d'hommes. En fait, les Grecs avaient trois sortes de rapports amoureux : avec leur épouse, pour faire des enfants; avec des adolescents imberbes, pour le plaisir sexuel (c'était la pédérastie, mot qui étymologiquement signifie « amour-.... »

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