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« D Nature du droit Le droit réglemente les rapports humains.

Postuler un droit naturel, c'est postuler qu'existe un ensemble non écrit de valeurs, d'obligations, inhérent à la nature humaine.

-- 1.

Les deux définitions du droit • Le droit naturel ou droit idéal : il dépend de la nature même de l'homme, de sa conscience morale.

Il pose le problème du bien et du mal.

C'est en quelque sorte le droit de la conscience morale, le droit du cœur.

Le droit naturel peut s'opposer aux lois établies par la société et qui forment le droit positif.

• Le droit positif ou droit social : il constitue l'ensemble des lois, des règles, écrites ou non, d'une société.

Les sociétés évoluent, le droit positif aussi, il progresse ou régresse (lois démocratiques ou lois autocratiques, lois de la république ou lois de la dictature).

Le droit positif est donc un ensemble de conventions qui fondent l'État et déterminent les rapports des hommes entre eux.

Le problème fondamental que pose le droit à la philosophie est celui de son fondement, de son origine.

• Idéalement, le droit positif devrait être la traduction raisonnée et raisonnable du droit naturel.

La réalité est différente.

Le droit positif est le résultat de l'histoire.

Droit coutumier, oral, puis droit écrit, il change avec les guerres, les révolutions, les découvertes de territoires, des sciences .

Tout notre système juridique garde la trace de ces multiples et complexes évolutions.

La conscience morale de chaque individu présuppose toujours l'existence d'une société.

-- 2.

La relativité du droit positif • Le droit naturel suppose une connaissance de la nature de l'homme, universellement reconnue, essence immuable et accessible à la raison.

Mais tout contredit cette idée d'un droit immuable, invariable.

Le droit ne diffère-t-il pas d'un pays à l'autre?. »