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Espagne 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent Dans la continuité L’arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodríguez...

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« Espagne 2004-2005 Accès au bilan annuel le plus récent Dans la continuité L’arrivée au pouvoir du socialiste José Luis Rodríguez Zapatero en mai 2004 n’a pas eu de répercussions économiques essentielles.

Les bons résultats (diminution du chômage, hausse de la croissance et du PIB) comme les mauvais (inflation, endettement des ménages, problèmes de compétitivité et déficit de la balance commerciale) ont marqué une continuité avec la situation antérieure.

C’est sans doute sur le plan politique que le changement a été le plus sensible. La tragédie des attentats islamistes du 11 mars 2004 à Madrid a continué à alimenter le débat politique national.

La recherche des responsabilités dans cette affaire a suscité l’ouverture d’une enquête judiciaire et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire où ont été représentées les principales forces politiques.

Ses conclusions ont été présentées en juin 2005.

La responsabilité d’ETA (Euskadi ta Askatasuna, Pays basque et liberté, séparatiste) dans les attentats a été écartée.

En revanche, la participation de terroristes issus du GICM (Groupe islamique combattant marocain) présenté comme lié au réseau Al-Qaeda et de la cellule d'Abou Dahdah, également soupçonnée d’être en relation avec AlQaeda et démantelée en 2001 à la suite de sa mise en cause dans les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, a été confirmée.

Ces conclusions ont fait l’objet de divergences entre le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) et le PP (Parti populaire, au pouvoir au moment des faits) qui, conjointement à l’Association d’aide aux victimes du 11 mars, a souhaité que le travail de la commission continue. L’enquête judiciaire, quant à elle, a poursuivi son cours. La question basque Après les évènements du « 11 mars », les attentats revendiqués par ETA se sont maintenus, sans néanmoins faire de morts.

La collaboration policière avec la France pour la lutte contre le terrorisme s’est traduite par certains succès dont l’arrêt par la police française, le 3 septembre 2004, du chef présumé d’ETA, Mikel Antza, et de sa compagne Soledad Iparaguirre.

Le 17 mai, le Premier ministre J.

L.

Zapatero a obtenu l’autorisation du Parlement d’ouvrir le dialogue avec ETA sous certaines conditions, dont l’abandon de la violence.

ETA a pris acte de cette ouverture et annoncé une trêve partielle avec la suspension des actions violentes contre « les élus des partis politiques d’Espagne » (PP et PSOE) à partir du 1er juin 2005. Le 30 décembre 2004, le parlement basque a approuvé le plan Ibarretxe (du nom du chef du gouvernement basque) qui devait convertir la communauté autonome en un quasi-État associé à l’État espagnol.

Malgré la forte opposition du PP, ce plan a été finalement débattu et repoussé par le Parlement espagnol (323 voix « contre », 29 « pour » et 2 abstentions).

Face à ce refus, Juan José Ibarretxe Markuartu a fait avancer les élections législatives de la communauté autonome au 17 avril 2005 dans le but de « donner la parole au peuple basque ».

L’élection a ainsi pris la forme d’un plébiscite.

La réponse du peuple basque est apparue réservée.

En effet, si le PNV-EA (Parti nationaliste basque et Eusko Alkartasuna) est resté majoritaire, avec 29 sièges contre 33 en 2001, il s’est éloigné de la majorité absolue (38 sièges).

Le PSOE, quant à lui, a gagné 5 sièges (18 contre 13) alors que le PP en perdait 4 (15 contre 19).

Le renforcement des partis nationaux (PSOE et PP) a rendu plus fragile la position du PNV et a, d’une certaine manière, traduit un désaveu du plan Ibarretxe. Vent de réformes J.

L.

Zapatero a fait de la réforme des statuts de l’État un des enjeux politiques majeurs de son gouvernement.

En collaboration avec le dirigeant du PP Mariano Rajoy, il a décidé en janvier 2005 de créer une Commission constitutionnelle pour harmoniser les réformes de la Constitution et des statuts d’autonomie.

Malgré cette coalition, les arbitrages ont semblé difficiles et les tensions entre communautés fortes.

À la suite de.... »

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