Est quaedam flere voluptas Les larmes offrent une forme de plaisir Il s'agit de la fin d'un vers d'Ovide (Tristia,...
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Est quaedam flere voluptas
Les larmes offrent une forme de plaisir
Il s'agit de la fin d'un vers d'Ovide (Tristia, 4, 3, 37), déjà proverbial
au Moyen-Age (Walther 7829) et qui fut répertorié dans le Polythecon
(4.
87).
On lit d'autres formules voisines chez Pline le Jeune (Ep .• 8,
16..
S : Est enim quaedam etiam dolendi vo/uptas) : dans le Thyeste de
Sénèque qui affi1111~ que la douleur aime les pleurs (v.
9S2) et que les
infortunés trouvent une cruellejoui~sance (dira cupido) à pleurer; dans
Les Troyennes du même auteur (v.
76S), où il est dit que les pleurs soulagent l'infortune, Fletus aeromnas levat et l'expression > était déjà fréquemment utilisée par Homère (lliade, 23, 10 ;
98 ; 24, 513 ; Odyssée, 11, 212 ; 19, 213 ; 251 ; 21, 57).
Q11ant à la
locution Voluptas do/endi, >, elle dérive du passage déjà cité de Pline et s'oppose au Non dolendi voluptas de Cicéron
(De fini....
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