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Éthiopie 1988-1989 L'Éthiopie a manqué de 500 000 t. de céréales en 1988. Le déficit a été comblé par l'URSS...

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« Éthiopie 1988-1989 L'Éthiopie a manqué de 500 000 t.

de céréales en 1988.

Le déficit a été comblé par l'URSS et les pays occidentaux qui ont demandé à Adis-Abéba de relâcher les contraintes pesant sur les paysans.

Les autorités ont promis une augmentation de 15% du prix à la production, la libéralisation du commerce intérieur et la révision des quotas.

Les Soviétiques ont proposé que les associations de paysans louent pour trois ou quatre ans des terres aux familles.

La Banque mondiale finance l'amélioration de l'agriculture paysanne et de l'éducation, et la CEE, la caféiculture et un nouveau terminal portuaire à Asäb. Peu après la paix conclue le 3 avril 1988 avec la Somalie, le régime libérait les princesses détenues depuis 1974 et autorisait l'Église évangélique Mäkanä-Iyyäsus, dont elle relâchait le chef accusé de complicité avec le Front de libération des Oromo.

En septembre, 3 500 prisonniers de guerre détenus en Somalie retrouvaient l'Éthiopie après onze ans de captivité. Les Fronts populaires de libération du Tigré et d'Érythrée (respectivement FPLT et FPLE) ont détruit les convois destinés aux trois millions de victimes de la sécheresse pour éviter qu'elles ne restent sous le contrôle du gouvernement.

En février 1988, Mengistu Haïlé Mariam a effectué "une tournée des popotes" dans les garnisons les plus exposées.

Une mutinerie, à Afabet, a été réprimée par des emprisonnements et des exécutions.

Le FPLE l'a exploitée et a capturé trois divisions, du matériel et trois conseillers soviétiques (19 mars), provoquant le repli de l'armée éthiopienne sur Kärän et Asmära, et l'abandon de Naqfa, Aqordat et Täsänäy.

Le FPLT en profitait pour investir Aksum et Adwa, ainsi que les villes situées sur les deux routes conduisant à Addis-Abéba. L'Éthiopie décidait alors d'évacuer du Nord tous les étrangers, malgré les protestations de la Croix-Rouge et des gouvernements (y compris les États-Unis et l'URSS).

Une zone interdite de dix kilomètres de large a été créée sur le rivage et le long de la frontière avec le Soudan.

Mengistu a décrété l'état d'urgence: chaque Éthiopien contribue à l'effort de guerre pour un douzième de son salaire ou un dixième de son revenu.

Pour empêcher l'arrivée de renforts venus du front somalien, le FPLT et le FPLE se sont alliés, et la contre-offensive éthiopienne a échoué le 25 mai 1988 devant Afabet.

Le seul dirigeant érythréen du Parti des travailleurs.... »

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