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ÊTRE PARENTS

Publié le 31/01/2019

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▼ Tant que leur enfant ne sait pas marcher, les mères indiennes shipibo

 

le portent et l’emmènent sur leur lieu de travail. Elles l'enroulent, contre leur flanc, dans leur tunique traditionnelle.

Thomas Hopker/John Hillelson Agency

est important pour toute la famille. Inévitables, les rivalités sont toutefois bénéfiques:elles enseignent l’apprentissage des différences mais aussi l’équilibre à trouver entre protéger et être protégé.

 

La socialisation de l’enfant

 

L’entrée à l’école maternelle ou à la crèche marque la première étape de la séparation entre l’enfant et sa famille. C’est le premier stade de sa socialisation. L’enfant va découvrir et être soumis à une autorité autre que celle de ses parents. Il est

 

confronté à d’autres enfants de son âge dans un monde qui élargit son horizon.

 

C’est une étape parfois douloureuse pour les parents comme pour l’enfant. La séparation devant la porte de l’école peut provoquer de fortes crises de sanglots. Certains parents peuvent alors être tentés, face à ce désespoir, de retirer leur enfant de l’école. Ce n’est pas une solution. Généralement, la découverte d’autres enfants, de nouvelles activités et l’attitude compréhensive des instituteurs aident le père et la mère à dépasser cette étape. À travers les jeux, le dessin, les promenades et les histoires, l’enfant va projeter ses propres sentiments et émotions, et découvrir qu’il peut exister en dehors de ses parents.

 

Au fur et à mesure de la scolarisation de leurs enfants, le rôle des parents sera primordial. Ils doivent les encourager dans leurs efforts, les aider lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans une matière, leur faire réviser leurs leçons, les conseiller, sans se substituer à eux pour résoudre un problème; enfin, prendre une part active aux

 

progrès et n’être pas sans cesse préoccupés par les résultats. S’ils sont trop pressants et exigeants, l’enfant risque de se rebuter. Il doit comprendre qu’il travaille pour lui et non pour satisfaire ses parents. C’est à eux de trouver le juste équilibre entre sévérité et encouragement. Celui-ci est difficile à réaliser, mais ce qui guidera toujours les parents, c’est l’attention qu’ils portent à leur enfant. L’affection dont l’enfant est entouré dans son milieu familial, ou lors de sa scolarisation, jouent un rôle déterminant sur l’expression de ses compétences et sur l’affirmation de sa personnalité.

« Être parents i Dans les communautés chinoises, a les aïeules gardent les enfants tandis que le père et la mère travaillent.

Parce que les familles demeuraient souvent pendant plusieurs générations au même endroit, les liens entre celles·ci étaient plus étroits.

Lorsque cela s'avérait nécessaire, les jeunes parents cherchaient et trouvaient conseils et aide auprès de leurs aînés.

Aujourd'hui, ce recours est devenu moins fréquent.

Le rôle éducatif des parents L'enfant a besoin de cohérence mais aussi de sta­ bilité.

La famille, l'école et les loisirs constituent le cadre dans lequel il va faire ses premiers pas.

Ce cadre doit lui apporter un environnement suf­ fisamment sécurisant pour qu'il puisse tenter ses premières expériences.

Liberté et autorité doivent s'équilibrer.

Le rôle éducatif des parents est essen­ tiel, et ceux-ci se trouvent souvent confrontés à des situations qui les angoissent, car ils craignent de ne pas faire suffisamment pour l'épanouisse­ ment de leur enfant.

Entre trois et cinq ans, l'enfant intègre les notions de vie et de mort.

C'est une découverte inquiétante pour lui et il a besoin d'être rassuré, surtout au moment de son endormissement, quand il plonge dans la «petite mort» du sommeil.

On peut alors par exemple lui lire une histoire qu'il aime, laisser une veilleuse allumée dans sa chambre, ou la porte entrebâillée.

Il n'est pas recommandé de le laisser s'endormir dans le lit parental, quand bien même il aurait peur.

S'il y vient spontanément, il faut le reconduire avec douceur et fermeté dans son propre lit.

L'enfant doit comprendre que ses parents ont des moments d'intimité dans lesquels il n'a pas à intervenir.

Les relations entre les frères et les sœurs sont très variables d'une famille à une autre.

Les parents doivent les arbitrer si elles sont trop conflictuelles.

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Lors de la naissance d'un autre enfant, leur rôle est essentiel.

Ils doivent absolument rassurer l'aîné qui se sent souvent dépossédé de ses prérogatives d'enfant unique.

L'important est de lui expliquer qu'il n'en est pas moins chéri par eux, mais que ce nouveau bébé requiert des soins dont il a lui­ même bénéficié lorsqu'il était un nourrisson.

Généralement, la venue d'un enfant de sexe oppo­ sé est mieux accueillie par le premier-né.

fuur que l'aîné ne soit pas jaloux, il convient de le responsa­ biliser par rapport à ce petit frère ou cette petite sœur.

Il faut aussi lui donner de l'importance en l'éveillant à de nouvelles activités (sport, travail manuel, etc.).

L'aîné et le dernier-né ont souvent des privilèges qui échappent à l'enfant intermédiaire : il importe alors de donner à celui-ci une place bien à lui pour éviter que ne se développe une rivalité dont il aurait à souffr ir.

L'équilibre entre frères et sœurs ' Tant que leur enfant ne sait pas marcher, les mères indiennes shipibo le portent et l'emmènent sur leur lieu de travail.

Elles l'enroulent, contre leur flanc, dans leur tunique traditionnelle.

est important pour toute la famille.

Inévitables, les rivalités sont toutefois bénéfiques: elles ensei­ gnent l'apprentissage des différences mais aussi l'équilibre à trouver entre protéger et être protégé.

La socialisation de l'enfant L'entrée à l'école maternelle ou à la crèche marque la première étape de la séparation entre l'enfant et sa famille.

C'est le premier stade de sa socialisation.

L'enfant va découvrir et être soumis à une autorité autre que celle de ses parents.

Il est confronté à d'autres enfants de son âge dans un monde qui élargit son horizon.

C'est une étape parfois douloureuse pour les parents comme pour l'enfant.

La séparation devant la porte de l'école peut provoquer de fortes crises de sanglots.

Certains parents peuvent alors être tentés, face à ce désespoir , de retirer leur enfant de l'école.

Ce n'est pas une solution.

Généralement, la découverte d'autres enfants, de nouvelles activités et l'attitude compréhensive des instituteurs aident le père et la mère à dépasser cette étape.

À travers les jeux, le dessin, les prome­ nades et les histoires, l'enfant va projeter ses propres sentiments et émotions, et découvrir qu'il peut exister en dehors de ses parents.

Au fur et à mesure de la scolarisation de leurs enfants, le rôle des parents sera primordial.

Ils doi­ vent les encourager dans leurs efforts, les aider lorsqu'ils rencontrent des difficultés dans une matière, leur faire réviser leurs leçons, les conseiller, sans se substituer à eux pour résoudre un problème; enfin, prendre une part active aux progrès et n'être pas sans cesse préoccupés par les résultats.

S'ils sont trop press ants et exigeants, l'en­ fant risque de se rebuter.

Il doit comprendre qu'il travaille pour lui et non pour satisfaire ses parents.

C'est à eux de trouver le juste équilibre entre sévé­ rité et encouragement.

Celui-ci est difficile à réali­ ser, mais ce qui guidera toujours les parents, c'est l'attention qu'ils portent à leur enfant.

L'affection dont l'enfant est entouré dans son milieu familial, ou lors de sa scolarisation, jouent un rôle détermi­ nant sur l'expression de ses compétences et sur l'affirmation de sa personnalité.. »

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