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□ EXERCICE GUIDÉ Texte Guy DE MAUPASSANT Contes du ;our et de la nuit, « Le Vieux». Persuadés que le...

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« □ EXERCICE GUIDÉ Texte Guy DE MAUPASSANT Contes du ;our et de la nuit, « Le Vieux». Persuadés que le grand-père va mourir, une fermière nor­ mande et son mari, les Chicot, ont invité une quarantaine de personnes à assister à l'enterrement «prévu» pour le samedi matin.

La fermière a même préparé des «douillons» (pâtisse­ rie constituée de pommes enrobées dans de la pâte et mises au four).

Mais le samedi matin, le grand-père est toujours vivant... es quatre douzaines de douillons, dorés, appétissants, L tiraient les yeux, disposés dans deux grands plats.

Cha­ cun avançait son bras pour prendre le sien, craignant qu'il n'y en eût pas assez.

Mais il en resta quatre. Maître 1 Chicot, la bouche pleine, pronon a : « S'i nous véyait, l'pé, ça lui frait deuil 2 .

C'est li qui les aimait d'son vivant.» U o gros pay'san jovial déclara : «I n'en mangera pu, à c't'heure.

Chacun son tour.

>> 10 ette réflexion, loin d'attrister les invité , sembla les réjoujr, C'était leur tour à eux, de manger des boules. Mme Chicot, désolée de la dépen e allait sans ces e au cellier chercher du cidre.

Les brocs e uivaient et se vidaient coup sur coup.

On riait maintenant on parlait fort 15 on commençait à crier comme on crie dans les repas. Tout à coup une vieille paysanne qui était restée près du moribond, retenue par une peur avide de cette chose qui lui arriverait bientôt à e11 -même, apparut à la fenêtre, et cria d'une voix aiguë: 20 «Il a passé! il a pas é ! >> Chacun se tut.

Les femmes se le èrent vivement pour aller voir. Il était mort, en effet.

Tl avait cessé de râler.

Les hommes regardaient, bai aient les yeux, mal à leur aise.

On 2s n'avait pas fini de mâcher les boule .

TI avait mal choi i son moment, ce gr din-là. Les Chicot, maintenant ne pleuraient plus.

C'était fiai ils étaient tranquille .

Ils répétaient : «J'savions bien 9.u'ça n'~ouvait point durer.

Si seule30 ment il avait pu s'decider c te nuit, ça n'aurait point fait tout ce dérangement.

» 5 Cette page, tirée d'un conte réaliste de Maupassant, mobi li se vos connaissances sur les constantes du roman (page 54)_ Pour déterminer les centres d'intérêt • L conte paysans con tituent un de cycles les plus importants de l 'œuvre de Maupa sant.

Il faut dire que I'écrivain conoaissait bien la vie rurale de sa ormandie natale et qu'il aimait camper les robuste silhouettes de campagnard dont il nou fait entendre le parler pittoresque et même l'ace nt l.

Maître : dans le langage fami lier à la campagne,, cc terme marque une certaine déférence. 2.

ça lui.... »

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