Fédération de Malaisie (1997-1998) Dans un contexte de crise économique régionale, Kuala Lumpur a voulu afficher sa sérénité et d'ambitieux...
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Fédération de Malaisie (1997-1998)
Dans un contexte de crise économique régionale, Kuala Lumpur a voulu afficher sa
sérénité et d'ambitieux objectifs : maintenir une croissance positive en 1998,
contenir les pressions inflationnistes, consolider le secteur financier et
dégager un excédent budgétaire pour réduire le déficit courant à 3 % du PIB.
La
tourmente monétaire qui a frappé l'Asie orientale à partir de la mi-1998 a
suscité des critiques véhémentes à l'encontre du FMI, des activités prédatrices
du financier George Soros, des spéculateurs étrangers, voire de la communauté
juive.
Le Premier ministre, Datuk Seri Mahathir bin Mohamad, a même évoqué la
nécessité d'interdire les transactions sur les changes.
En dénonçant un complot
international, il a cherché à reconstituer l'unité politique autour de lui lors,
notamment, d'un vote de confiance du Parlement (19 novembre 1997).
En décembre,
le gouvernement a adopté des mesures économiques d'urgence tout en apportant une
aide d'un milliard de dollars à l'Indonésie.
Pour freiner la hausse de
l'endettement et faire face à la très forte chute des recettes, l'État a réduit
ses dépenses de 18 %.
La monnaie (le ringitt) a perdu 60 % de sa valeur en un an
et a atteint son plus bas niveau en un quart de siècle.
Anticipant les effets
durables de la crise, les autorités ont dit vouloir licencier un million de
travailleurs étrangers pour que ceux-ci laissent leurs emplois aux Malaisiens,
tout en redéployant cette main-d'œuvre (10 % du total) vers des activités
tournées vers l'exportation.
Lors des premiers rapatriements forcés (10 000 vers
l'Indonésie....
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