Fédération de Malaisie (2002-2003) Les défis d'une fin de mandat Le Premier ministre Mahathir bin Mohamad, chef de gouvernement pendant...
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Fédération de Malaisie (2002-2003)
Les défis d'une fin de mandat
Le Premier ministre Mahathir bin Mohamad, chef de gouvernement pendant plus de
vingt ans, a annoncé qu'il allait quitter son poste en octobre 2003.
Son
successeur devait probablement être son vice-premier ministre, Abdullah Ahmad
Badawi, partisan de la continuité.
Autre signe de la transition, il a nommé un
second ministre des Finances, Jamaludin Mohamed Jarjis, diplômé d'une université
canadienne, qui est devenu le dirigeant de la société nationale d'électricité
Tenaga Nasional.
Se rangeant aux côtés des pays musulmans, le Dr Mahathir a ouvertement critiqué
les États-Unis lors de leur intervention armée en Irak (mars-avril 2003) et
lancé un appel à ses compatriotes contre cette guerre.
Il a aussi accusé
Washington de «manque de respect total» pour l'ONU.
Antérieurement, à la suite de l'attentat perpétré à Bali le 12 octobre 2002, le
Dr Mahathir a exprimé son inquiétude face à la montée de l'extrémisme musulman
et des divisions raciales susceptibles de déstabiliser le pays, qui compte 60 %
de musulmans.
Il a mis fin aux subventions allouées aux écoles religieuses
privées, dans le but d'intégrer ces étudiants dans les institutions publiques et
de s'assurer que l'enseignement était dépolitisé et conforme aux objectifs
nationaux.
La majorité des étudiants chinois (minorité représentant 27 % de la
population) fréquentaient aussi des écoles privées.
Un service national
obligatoire dès 18 ans, concernant 300 000 jeunes par an, a aussi été envisagé.
L'instruction religieuse demeure toutefois une question controversée dans ce
pays, même au sein de l'Organisation nationale des Malais unis (UMNO), la
coalition au pouvoir.
L'UMNO devait tenir compte de l'opposition du Parti
islamique malais....
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