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Figure de style et interprétations

Publié le 22/05/2013

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Les figures de style  [email protected] Procédés Effets Exemples Le détour : les figures de substitution La métonymie Pour désigner un être ou un objet, on utilise le nom d'un autre qui lui est proche : son contenant, sa cause, son origine, son instrument, son symbole, etc. Permet une désignation plus imagée et une concentration de l'énoncé. Effet de condensé. " boire un verre " " fumer des Havane " " Socrate a bu la mort " (= le poison)   La synecdoque Pour désigner un être ou un objet, on utilise un mot qui désigne une partie de cet être ou de cet objet, ou la mati�re dont il est fait. Donne une vision fragmentée de la réalité ; frappe, surprend par sa forme concentrée. " les cuivres et les bois se déchaînent " " avoir un toit " " Les voiles descendent vers Honfleur "   La périphrase Pour désigner un être ou un objet, on utilise une expression qui remplace le mot précis. Permet d'éviter une répétition et crée une attente, un myst�re ; permet de souligner une qualité. " la cité phocéenne " (= Marseille) " l'auteur de la Comédie humaine " (= Balzac)   L'antiphrase On exprime le contraire de ce que l'on pense, tout en ne laissant pas de doute sur ce que l'on veut faire comprendre. Figure de l'ironie, l'antiphrase crée une complicité avec le destinataire et permet la critique moqueuse. " Quel goût ! Quelle finesse ! " " Rien n'était si beau, si leste, si brillant [...] que les deux armé...

« " boire un verre " " fumer des Havane " " Socrate a bu la mort " (= le poison) La synecdoque Pour désigner un être ou un objet, on utilise un mot qui désigne une partie de cet être ou de cet objet, ou la matière dont il est fait.

Donne une vision fragmentée de la réalité ; frappe, surprend par sa forme concentrée.

" les cuivres et les bois se déchaînent " " avoir un toit " " Les voiles descendent vers Honfleur " La périphrase Pour désigner un être ou un objet, on utilise une expression qui remplace le mot précis.

Permet d’éviter une répétition et crée une attente, un mystère ; permet de souligner une qualité.

" la cité phocéenne " (= Marseille) " l’auteur de la Comédie humaine " (= Balzac) L’antiphrase On exprime le contraire de ce que l’on pense, tout en ne laissant pas de doute sur ce que l’on veut faire comprendre.

Figure de l’ironie, l’antiphrase crée une complicité avec le destinataire et permet la critique moqueuse.

" Quel goût ! Quelle finesse ! " " Rien n’était si beau, si leste, si brillant […] que les deux armées ".

1 L’hypallage (une) On attribue à certains mots d’une phrase ce qui convient à d’autres.

Crée une discordance, un mystère, une surprise.

Rapproche des réalités distinctes.

" Ils allaient obscurs sous la nuit solitaire " 2 " Le lit dormait d’un sommeil profond " L’atténuation L’euphémisme (un) On emploie à la place d’un mot un autre mot ou une expression pour atténuer son sens.

Dissimule une idée brutale, désagréable ou jugée inconvenante.

" le quatrième âge " (les vieux) - " un plan social " (de licenciement ) – " Il s’est éteint " (il est mort) La litote On dit le moins pour suggérer le plus.

On utilise une tournure moins directe, souvent négative.

Permet d’exprimer implicitement plus qu’il n’est dit ; renforce l’idée " Va, je ne te hais point.

" 3 (je t’aime) " Ca ne sent pas la rose ! ". »

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