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Flaubert, Madame Bovary, Partie I, chapitre 4. De temps à autre, on entendait des coups de fouet derrière la haie...

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« Flaubert, Madame Bovary, Partie I, chapitre 4. De temps à autre, on entendait des coups de fouet derrière la haie ; bientôt la barrière s'ouvrait : c'était une carriole qui entrait. Galopant jusqu'à la première marche du perron, elle s'y arrêtait court, et vidait son monde qui sortait par tous les cotés en se frottant les genoux et en s'étirant les bras.

Les dames ,en bonnet, avaient des robes à la façon de la ville, des chaînes de montre en or, des pèlerins à bouts croisés dans la ceinture, ou de petits fichus de couleur attachés dans le dos avec une épingle, et qui leur découvraient le cou par derrière. Les gamins, vêtus pareillement leur papas, semblaient incommodés par leurs habits neufs (beaucoup même étrennèrent ce jour-là la première paire de bottes de leur existence) et l'on voyait à côté d'eux, ne soufflant mot dans la robe blanche de sa première communion rallongée pour la circonstance, quelque grande fillette de quatorze ou seize ans leur cousine ou leur soeur aînée sans doute, rougeaude, ahurie, les cheveux gras de pommade à la rose et ayant bien peur de salir ses gants.

Comme il n'y avait point assez de valets d'écurie pour dételer toute les voitures, les messieurs retroussaient leurs manches et s'y mettaient eux-mêmes.

Suivant leur position sociale différente, ils avaient des habits, des redingotes, des vestes, des habits-vestes : – bon habits, entourés de toute la considération d'une famille, et qui ne sortaient de l'armoire que pour les solennités ; redingotes à grandes basques flottant au vent, à collet cylindrique, à poches larges comme des sacs ; vestes de gros drap , qui accompagnaient ordinairement quelque casquette cerclée de cuivre à sa visière ; habits-vestes très courts , ayant dans le dos deux boutons rapprochés comme une paire d'yeux , et dont les pans semblaient voir été coupés à même un seul bloc, par la hache du charpentier.

Quelques-uns encore (mais ceux là , bien sûr , devaient dîner au bas bout de la table ) portaient des blouses de cérémonie , c'est-à-dire dont le col était rebattu sur les épaules , le dos froncé à petits plis et la taille attachée très bas par une ceinture cousue. Impossible d'afficher l'image liée.

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Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects. Flaubert, Madame Bovary, Partie I, chapitre 4. De temps à autre, on entendait des coups de fouet derrière la haie ; bientôt la barrière s'ouvrait : c'était une carriole qui entrait. Galopant jusqu'à la première marche du perron, elle s'y arrêtait court, et vidait son monde qui sortait par tous les cotés en se frottant les genoux et en s'étirant les bras.

Les dames ,en bonnet, avaient des robes à la façon de la ville, des chaînes de montre en or, des pèlerins à bouts croisés dans la ceinture, ou de petits fichus de couleur attachés dans le dos avec une épingle, et qui leur découvraient le cou par derrière. Les gamins, vêtus pareillement leur papas, semblaient incommodés par leurs habits neufs (beaucoup même étrennèrent ce jour-là la première paire de bottes de leur existence) et l'on voyait à côté d'eux, ne soufflant mot dans la robe blanche de sa première communion rallongée pour la circonstance, quelque grande fillette de quatorze ou seize ans leur cousine ou leur soeur aînée sans doute, rougeaude, ahurie, les cheveux gras de pommade à la rose et ayant bien peur de salir ses gants.

Comme il n'y avait point assez de valets d'écurie pour dételer toute les voitures, les messieurs retroussaient leurs manches et s'y mettaient eux-mêmes.

Suivant leur position sociale différente, ils avaient des habits, des redingotes, des vestes, des habits-vestes : – bon habits, entourés de toute la considération d'une famille, et qui ne sortaient de l'armoire que pour les solennités ; redingotes à grandes basques flottant au vent, à collet cylindrique, à poches larges comme des sacs ; vestes de gros drap , qui accompagnaient ordinairement quelque casquette cerclée de cuivre à sa visière ; habits-vestes très courts , ayant dans le dos deux boutons rapprochés comme une paire d'yeux , et dont les pans semblaient voir été coupés à même un seul bloc, par la hache du charpentier.

Quelques-uns encore (mais ceux là , bien sûr , devaient dîner au bas bout de la table ) portaient des blouses de cérémonie , c'est-à-dire dont le col était rebattu sur les épaules , le dos froncé à petits plis et la taille attachée très bas par une ceinture cousue. Description des convives lors des noces d’Emma et de Charles. I- Un tableau réaliste A- Un extrait descriptifs • Importance de l’imparfait => temps dominant.

« Entendait ; avaient ; c'était ; ne sortaient… » • Convives de la noce : « Les dames ; Les gamins ; les messieurs … ».

NB : article défini > généralisation. • Début du texte > tableau vivant.

Cf.

les verbes : « on entendait » > son ; « la barrière s'ouvrait ; une carriole qui entrait ; Galopant ; elle.... »

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