Forsan et haec olim meminisse iuvabit Peut-être nous sera-t-il doux quelque jour de nous souvenir de ces choses C'est ainsi...
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Forsan et haec olim meminisse iuvabit
Peut-être nous sera-t-il doux quelque jour de nous souvenir de
ces choses
C'est ainsi qu'Enée réconforte et exhorte ses compagnons au premier
livre de l'Enéide (v.
203).
Ce vers, qui imite un vers d'Homère
(cf.
Odyssée, 12, 72; cf.
Euripide, Hélène, 665), était déjà célèbre dans
I 'Antiquité : Stace le reprenait en partie ( Thébaïde ..
1, 4, 72) ; Sénèque
conseillait de se répéter ces mots dans l'adversité (Ep., 78, 15) et le
paraphrasait dans l'Hercules furens (vv.
654 sq.
: Quae fuit durum pati
/ meminisse du/ce est, >) et Macrobe le réutilisait dans les Saturnales (cf.
7, 2, et 5, 11 ).
La reprise du vers fut fréquente dans la littérature médiévale et
moderne (cf.
par exemple, la Chronica d'Othon de Fribourg (40]; une
annotation en marge d'une des lettres missives d'Estienne du Tronchet
(13]; la lettre que Niccolo Cini écrivit à Galilée à Poggibonsi le....
»
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