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génie militaire (armée).

Publié le 21/05/2013

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génie militaire (armée). 1 PRÉSENTATION génie militaire, arme spécialisée dans l'art des fortifications, la construction d'ouvrages d'art militaire, l'entretien des bâtiments appartenant aux armées et l'aménagement du terrain. Le génie terrestre, maritime ou aérien désigne également les spécialistes de ces techniques et les unités qui les mettent en oeuvre. C'est l'une des plus anciennes spécialités militaires. Le génie militaire a pour fonction de favoriser la mobilité et la protection des armées alliées et d'entraver les mouvements ennemis. Fortifier des positions, attaquer des fortifications à l'aide d'engins ou en creusant des mines (d'où le nom de « sapeurs « donné aux soldats du génie), faciliter l'installation des troupes, réaliser des obstacles ou maintenir en état les itinéraires logistiques sont des nécessités aussi anciennes que la guerre elle-même. Une des spécificités du génie militaire français est qu'il comprend en outre une composante secours regroupant la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris et les formations militaires de la sécurité civile. 2 HISTORIQUE Certains historiens font remonter l'origine du génie français à 1445, date à laquelle est créée une inspection des fortifications, sous le règne de Charles VII. D'autres considèrent que le génie militaire français prend naissance à l'époque d'Henri IV, alors que Sully, déjà surintendant des finances, devient en 1606 surintendant des fortifications. Ce n'est toutefois qu'en 1690 que le marquis de Vauban constitue le corps des « Ingénieurs du Roy « dont les officiers sont affectés à la construction et à l'entretien des fortifications. La première école du génie, fondée à Mézières (Ardennes) en 1748, permet de donner aux officiers du génie une formation homogène, adaptée aux besoins de l'armée. De nombreux ingénieurs militaires français se distinguent pendant la guerre d'indépendance américaine. Du Portail est ainsi chargé par le général Washington de l'organisation du génie américain, dont il sera le premier commandant. Le major Pierre l'Enfant, pour sa part, dresse les plans de Washington, la capitale fédérale, et plus tard, le général Simon Bernard -- parfois appelé le « Vauban du Nouveau Monde « -- fortifie la côte Est des États-Unis. Le génie, surnommé « arme savante «, est à l'origine de nombreuses inventions. On lui doit notamment la télégraphie militaire, mise au point par Claude Chappe, l'aérostation qui est confiée dès ses débuts aux unités militaires du génie, mais également, bien plus tard, les bétons spéciaux. À partir de la Révolution française, le génie, jusqu'alors simple corps d'ingénieurs, est transformé en arme, composée d'officiers et d'hommes de troupe (sapeurs et mineurs), en même temps qu'est créé un service spécifique, appelé service du g&eac...

« La Brigade est organisée en cinq groupements : trois groupements d’incendie, un groupement d’instruction et un groupement des services.

La couverture opérationnelle estassurée par 77 centres de secours répartis sur l’ensemble de la zone d’action. Elle dispose également de détachements permanents à Lacq-Artix (Pyrénées-atlantiques), pour veiller à la sécurité des populations au voisinage des zones d’extraction et detraitement des gaz naturels, à Biscarrosse, pour assurer la protection des installations du Centre d’essais des Landes, et à Kourou, pour la sécurité des installationsopérationnelles du Centre national d’études spatiales.

Par ailleurs, elle est en mesure d’envoyer des détachements hors de sa zone de compétence, en Francemétropolitaine, dans les départements et territoires d’outre-mer et à l’étranger, sur ordre, lors de catastrophes naturelles ou technologiques. Les unités militaires de la sécurité civile sont composées de trois unités d’instruction et d’intervention.

Elles interviennent en renfort des moyens des collectivitésterritoriales et sous la responsabilité des autorités locales (préfet, maire…).

Mises à la disposition du ministre de l’Intérieur pour la protection des populations contre lesrisques en temps de paix et en temps de guerre, elles reçoivent leurs ordres du directeur de la défense et de la sécurité civile et sont prises en charge sur le budget duministère de l’Intérieur pour l’ensemble des moyens humains, matériels et mobiliers. Les formations militaires de la sécurité civile peuvent engager sur le terrain de 18 à 26 sections d’intervention, des sections spécialisées et plus de 400 véhicules dont desambulances, des engins de lutte contre l’incendie, des engins de travaux publics et un spectromètre de masse.

Elles disposent également de nombreux équipements adaptésau sauvetage-déblaiement, aux inondations, aux interventions technologiques, au traitement de l’eau et aux hospitalisations. Elles comprennent des détachements d’intervention aéromobile mis en œuvre lors de catastrophes telles qu’un séisme ou un effondrement d’immeuble et qui sont enmesure d’intervenir en n’importe quel point du globe ; un détachement d’appui médical et d’hospitalisation en mesure d’assurer les soins médicaux d’urgence aux blessés ;un détachement d’intervention technologique activé lors d’un accident technologique ou d’un attentat où ont été utilisés des produits chimiques ou radioactifs et une unitémobile de décontamination pré-hospitalière capable de prendre en charge des blessés contaminés radiologiquement ou chimiquement avant de les envoyer sur unestructure hospitalière courante. 3.4 L’école supérieure et d’application du génie Implantée à Angers depuis 1945, l’école supérieure et d’application du génie (ESAG) assure la formation de l’ensemble des sapeurs de l’armée de terre, dans le domaine ducombat comme dans celui de l’infrastructure.

Elle intervient également dans la formation des officiers et des sous-officiers de la composante secours. L’école du génie a plusieurs pôles d’expertise, parfois mondialement reconnus.

C’est notamment le cas de l’instruction au déminage où son enseignement est considérécomme l’un des meilleurs au monde.

Elle accueille d’ailleurs de nombreux stagiaires étrangers dans le cadre de la formation continue.

L’ESAG a également un rôled’expertise dans le traitement de l’eau et la distribution d’énergie.

Elle forme en effet les spécialistes du traitement de l’eau ainsi que les électromécaniciens de l’armée deterre et intervient en qualité d’expert pour l’amélioration ou l’élaboration de matériels. Dans le domaine de l’infrastructure, l’école du génie forme des ingénieurs en bâtiment et travaux publics, des conducteurs de travaux et des techniciens supérieurs d’étudeet de fabrication.

L’enseignement comprend l’ensemble des sciences de l’ingénieur complétées par les règles de marchés publics et d’administration ainsi qu’une formationmilitaire opérationnelle. 3.5 Les matériels du génie Le génie a la particularité de disposer de matériels très variés.

Pour lui permettre de remplir ses missions d’aide au franchissement, il possède des ponts flottants motorisés(PFM).

Ces ponts sont constitués de différents modules, portés sur remorque, qui sont déployés et mis à l’eau.

Ces modules, automouvants, s’assemblent les uns aux autrespour constituer un pont.

Un pont de 100 m d’une capacité de débit d’environ 250 véhicules par heure peut ainsi être déployé en moins de 45 min.

L’engin de franchissementde l’avant (EFA) permet également de faire franchir tous les matériels en service dans l’armée de terre.

En version bac, il est en mesure d’effectuer en une heure 10 à12 traversées pour une coupure de 100 m, et 8 à 10 traversées pour une coupure de 200 m.

En version pont, quatre engins assemblés en 15 min sont suffisants pourconstruire un pont de 100 m. Dans le domaine de l’aide au déploiement, les sapeurs disposent du moyen polyvalent du génie (MPG), sorte de gros tracto-chargeur permettant la création d’ouvrages deprotection pour les engins blindés notamment, mais assurant également le dégagement d’itinéraires.

Un autre matériel a récemment été mis en dotation dans les unités dugénie : l’engin multifonctions d’aide au déploiement (EMAD), engin de travaux publics, possédant de nombreuses fonctionnalités et des outils permettant d’aménager desterrains lors de l’installation des forces en opération. Les sapeurs sont équipés de groupes électrogènes de toutes capacités en vue de l’alimentation en énergie des troupes, tels que des groupes de 100 kVa conçus pour réaliserdes mini-centrales, mais également du matériel de traitement des eaux dont l’unité mobile de traitement de l’eau (UMTE) permettant de produire 36 m 3 d’eau potable par jour en fonctionnement continu ou le matériel de traitement de l’eau modulaire (MATEM) permettant la production de 70 m 3 d’eau potable par jour.

Ces matériels permettent de traiter toutes les eaux contaminées, à l’exception des contaminations radiologiques. Si le déminage manuel reste le moyen le plus efficace, les sapeurs sont dotés de moyens mécaniques.

Ainsi le moyen d’aide à la dépollution de zone (MADEZ) permet grâceà son fléau de dépolluer une zone large de 3 m de toute mine et sous munition.

Il se déplace à 800 m / h et est particulièrement efficace sur sol parfaitement plat.

LeSOUVIM (système d’ouverture d’itinéraire miné) est quant à lui destiné à la détection et au déminage des itinéraires.

Enfin, l’AMX 30 B2 DT, char télécommandé équipé derouleaux détecteurs et de générateurs de champ magnétique, permet de traverser en force des zones minées. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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