Géorgie 1997-1998 A la veille du débat prévu sur la question abkhaze au Conseil de sécurité de l'ONU, le 15...
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Géorgie 1997-1998
A la veille du débat prévu sur la question abkhaze au Conseil de sécurité de
l'ONU, le 15 juillet 1998, les quelque 35 000 réfugiés géorgiens chassés par
l'offensive abkhaze dans le district de Gali (en " république autonome
d'Abkhazie "), fin mai 1998, étaient invités à rentrer par les autorités de
Soukhoumi.
Mais beaucoup d'entre eux semblaient méfiants, sinon hostiles à cette
perspective.
A Moscou, les négociations entre la Géorgie et la république
sécessionniste se sont poursuivies, sans pour autant déboucher sur la rencontre
attendue entre les deux présidents.
Début 1998, pourtant, on notait un accroissement des échanges de biens et de
personnes entre le district frontalier de Gali, traditionnellement peuplé d'une
majorité écrasante de Géorgiens (30 000 à 50 000 habitants selon les estimations
début 1998 ; 80 000 en 1989, dont 94 % de Géorgiens et 0,8 % d'Abkhazes).
Mais
l'interception par les autorités abkhazes, le 3 mars, de " partisans " géorgiens
membres d'une nébuleuse Légion blanche, avait fait monter la tension d'un cran.
Un mois plus tôt, le 31 janvier 1998, le président abkhaze avait accusé la
partie géorgienne de préparer des actions terroristes afin de provoquer le
départ des 3 000 soldats russes appartenant aux forces d'interposition de la CEI
(Communauté d'États indépendants).
Fin avril, alors que la reconduction du
mandat de ces forces était à l'ordre du jour du sommet de la CEI, l'Union des
citoyens de Géorgie, le " parti du président ", multipliait les manifestations
sur la frontière abkhaze, exigeant le retour des 200 000 réfugiés victimes du "
nettoyage ethnique " qui....
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