Ghana 1982-1983 Le Ghana connaît depuis plusieurs décennies un grand malaise économique et d'importantes difficultés politiques. Ce fut pourtant, au...
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Ghana 1982-1983
Le Ghana connaît depuis plusieurs décennies un grand malaise économique et
d'importantes difficultés politiques.
Ce fut pourtant, au lendemain de la
Seconde Guerre mondiale, un pays dont l'essor économique était très brillant
(première production mondiale de cacao et un début jugé prometteur
d'industrialisation) et un État jouant un rôle politique considérable en
Afrique, à cause du rayonnement de son leader Nkwame Nkrumah.
Champion du
panafricanisme et de l'anti-impérialisme, celui-ci décidait de créer des fermes
collectives et de planifier le développement industriel, mais ces deux
initiatives se soldèrent par un échec.
L'éviction de Nkrumah en 1966 marque le début du marasme économique et de
l'instabilité politique.
Le premier a des causes profondes: faute de terres
nouvelles à défricher, les sols s'épuisent, et surtout, faute d'un système de
culture plus intensif, les plantations périclitent peu à peu.
Comme dans la
plupart des États africains, un organisme d'État a la monopole des transactions
sur les grands produits destinés à l'exportation.
Le Ghana subissant une
succession de plans d'austérité, le cacao y est payé aux planteurs un prix
moindre qu'à l'extérieur du pays et une grande partie de la production est donc
acheminée en contrebande vers les États voisins, d'où un grave manque à gagner
pour l'État ghanéen.
La baisse des cours mondiaux du cacao - il constitue 60%
des exportations - a encore aggravé la situation en 1982.
Pour rétablir l'ordre et lutter contre la corruption,....
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