Ghana 1997-1998 Après la visite historique du président américain Bill Clinton le 23 mars 1998 et les longs préparatifs qu'elle...
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Ghana 1997-1998
Après la visite historique du président américain Bill Clinton le 23 mars 1998
et les longs préparatifs qu'elle a nécessités, le pays a retrouvé ses dures
réalités économiques.
Le barrage d'Akosombo sur la Volta, qui fournissait en
temps normal 912 mégawatts, n'assurait plus, en avril 1998, que 250 MW à cause
de la sécheresse.
Cette pénurie d'électricité, subie aussi par d'autres pays
dépendant du barrage comme le Bénin et le Togo, a paralysé l'activité
économique, entraînant des licenciements dans les industries situées autour
d'Accra et de la ville portuaire de Tema, ainsi que l'augmentation du prix du
kWh jusqu'alors bon marché.
Le " bon élève du FMI et de la Banque mondiale ", chez qui le PIB par habitant
ne dépasse guère 420 dollars par an (aux taux de change courants), n'est pas
sorti du tunnel, car à ce malheur climatique se sont ajoutés la chute du cours
de l'or (passant de 320 dollars l'once début 1997 à 280 dollars en janvier
1998), le projet de nouvelles pressions fiscales (comme la TVA - Taxe sur la
valeur ajoutée), une inflation de 20,8 % et la dépréciation continue du cédi par
rapport au dollar.
Aussi les prévisions optimistes des institutions de Bretton
Woods devraient-elles être corrigées à la baisse : l'inflation pouvait
difficilement être ramenée à 11 % en 1998 et le PIB passer de 5,6 % à 5,8 % en
1999 et 2000.
Si le Ghana a fourni de gros efforts de redressement, la stabilité financière
n'a pas été....
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