Ghana 2004-2005 Stabilité et continuité politiques À la différence de ses voisins immédiats, la Côte d’Ivoire et le Togo, le...
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Ghana 2004-2005
Stabilité et continuité politiques
À la différence de ses voisins immédiats, la Côte d’Ivoire et le Togo, le Ghana
pouvait se prévaloir en 2004-2005 d’une bonne stabilité politique ainsi que
d’une démocratie vivante.
Le président John Kufuor (au pouvoir depuis 2000) a
entamé son deuxième et dernier mandat, après sa victoire (52 % des suffrages) et
celle de son parti, le Nouveau parti patriotique (NPP) aux élections
présidentielle et législatives du 7 décembre 2004.
La participation a été de 84
% des électeurs inscrits, fait assez rare dans la région, et les scrutins se
sont tenus dans la transparence, selon les observateurs internationaux.
Le NPP a
remporté 128 sièges au Parlement sur les 230 à pourvoir, le Congrès national
démocratique (NDC), 94 sièges.
Ce parti, qui avait été au pouvoir depuis le
rétablissement du régime constitutionnel en 1992 jusqu’à 2000, a maintenu ses
bastions traditionnels (le Nord et la Volta) et son candidat à la
présidentielle, John Evans Atta-Mills, a créé la surprise en talonnant J.
Kufuor
dans la région de la capitale, le Grand-Accra, où la progression du chômage et
de la précarité demeure significative.
En revanche, le NDC a subi une cuisante
défaite dans la région Centrale, y compris dans la ville natale de J.
Atta-Mills, qui semblait devoir entraîner un salutaire renouvellement de la
direction du parti.
Un changement était également attendu au sein du NPP, où la
bataille pour la succession de J.
Kufuor était déjà ouverte (inscriptions aux
prochaines élections en 2006).
L’inexorable déclin des partis d’obédience
nkrumahiste – du nom de Kwame Nkrumah (1909-1972), « père de l’indépendance » –
et la disparition des autres petites formations ont confirmé....
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