gination. On peut encore l'envisager comme une récapitulation de la vie, et préparer ses propres funérailles. On peut enfin, tout...
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gination.
On peut encore l'envisager comme une récapitulation de la vie,
et préparer ses propres funérailles.
On peut enfin, tout simpleJTI.ent,
essayer de la comprendre, et penser que la prise de conscience de sa
propre mortalité est le commencement de la sagesse.
Cette liste.n'est
d'ailleurs pas exhaustive.
O Par conséquent, la question ne se réduit évidemment pas à:
« faut-il craindre la mort?».
Il n'y a pas simplement d'un côté ceux qui
affectent l'indifférence et de l'autre ceux qui ne peuvent supporter l'idée
de finir un jour.
Il faudra s'efforcer de rendre justice à la diversité des
attitudes possibles.
0 Évitez de vous attarder sur la question de l'au-delà.
Tout
d'abord, elle n'est pas directement posée par le sujet.
Ensuite, et surtout,
il faut se garder de tout bavardage stérile, et ne pas traiter une question
si vous vous savez à l'avance incapable d'y répondre.
De l'au-delà, nous
n'avons aucune expérience directe.
Dès lors, pour en dire quelque chose
de vraiment intéressant, il faut une grande culture personnelle, et être au
fait des diverses croyances dans leur diversité et dans leur complexité.
Comme vous n'êtes pas censés être compétents en histoire des mentali
tés, préférez vous concentrer sur le caractère philosophique de votre
réflexion.
Une référence utile
Parmi les différentes formes de sagesse, l'épicurisme mérite ici sans
doute une attention particulière.
Tout d'abord, son originalité tend à le
rapprocher des mentalités contemporaines.
Épicure pose en dogme le
caractère définitif de la mort: nul enfer à craindre, nulle survie à espérer.
Mais surtout, ce dogme ne condl!it pas, comme on pourrait le croire, à
écarter toute pensée de la mort.
Très....
»
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