GLOSSAIRE Abstrait (adj.): qui ne peut être perçu que par l'esprit, du domaine des idées (antonyme: concret). Accumulation ( n.f.):...

« GLOSSAIRE Abstrait (adj.): qui ne peut être perçu que par l'esprit, du domaine des idées (antonyme: concret). Accumulation ( n.f.): énumération de termes de même nature ou de même fonction, parfois de même sonorité finale. Allégorie (n.f.): figure de rhétorique* qui consiste à représenter de manière figurative et concrète (personnage, statue, objet) une notion abstraite.

La statue de la liberté est une allégorie. Anarchie (n .f.): système politique suivant lequel l'individu doit être émancipé de toute tutelle gouvernementale.

Gouvernement où la seule règle est de n'avoi r pas de règle. Antagoniste ( n.m .): adversaire, ennemi, opposé. Antiphrase (n .f.) : figure de rhétorique* qui consiste à exprimer ce que l'on veut faire comprendre par son contraire. Antithèse (n.f.) : figure d'opposition qui rapproche deux termes ou deux notions dont les sens sont contradictoires (nuit/jour, bien/ mal ...

). Arbitraire politique ( n.m.) : qui dépend de la seule volonté du pouvoir politique, sans justification juridique ni légitimité. Argument (n.m .): raisonnement destiné à soutenir une assertion*, à justifier ou soutenir une thèse*. Argument d'autorité (n.m .): argument dont la validité provient du locuteur, qui le pose comme une évidence irréfutable . Argumentation (n.f.) : action, art d'argumenter, de présenter des idées étayées par des arguments.

Son but est de convaincre par le raisonnement ou la sensibilité . Ascétisme monacal (n .m.) : renoncements et mortifications que s'imposent les moines pour parvenir à la perfection morale ou spirituelle.

Règle de vie très dure des monastères . Assertion ( n.f.): proposition avancée qui est donnée comme vraie. Athée ( n.m.) : qui nie l'existence de toute divinité; sans religion aucune. Autorité ( n.f.) : pouvoir, puissance; l'autorité est incarnée par un élément ou une personne qui possède le pouvoir et en use (tyran, prince, gouvernement). ? Bienséance (n.f.): ensemble de conventions et de règles qu ' il faut respecter pour se conformer aux usages d'un milieu et d'une époque. Bucolique (adj.): relatif à la vie des bergers ou à la poésie pastorale; qui traite de la vie à la campagne, dans la nature . Caricature (n.f.): description exagérée accentuant les défauts et les tares. Censure ( n.f.): examen qu'un gouvernement fait du contenu des livres, journaux, etc., avant d'en autoriser la diffusion; organisme chargé de cet examen. Champ lexical (n.m.): ensemble de termes se rattachant à une même notion.

Il permet de trouver le thème et les orientations du texte. Civique (adj.): qui concerne le citoyen, celui qui vit dans la « cité », en société. Comparaison (n.f.): figure de rhétorique qui consiste à rapprocher deux réalités.

Le comparant est lié au comparé par un outil de comparaison qui marque l'analogie: comme, tel, pareil à, semblable à... Concret (adj.): qui exprime quelque chose de réel, qui peut être perçu par les sens (antonyme: abstrait). Connecteur logique (n.m.): mots de liaisons qui organisent la logique du discours (alors, ainsi, mais, cependant, etc.). Contrat social (n.m.): contrat qui, dans une société constituée, lie les gouvernants aux gouvernés.

Les premiers tiennent leur pouvoir, leur autorité, du libre consentement des derniers, et sont chargés de gouverner la république («la chose publique») dans le souci de l'intérêt commun . Controverse (n.f.): débat, contestation. Coquette (n.f.): jeune femme qui cherche à plaire, femme futile qui ne se soucie que de son apparence . Cynique (adj.): qui brave les principes moraux, les convenances. Démocratie (n.f.): gouvernement qui tient son autorité*, son pouvoir, du peuple (demos, en grec). Despotisme (n .m.): pouvoir absolu et arbitraire*, tyrannie . Diatribe (n .f.): discours violent. Dissertation ( n.f.) : développement méthodique des idées sur une question ; exposé argumenté d ' une idée, d ' une opinion . Énoncé (n.m.): texte écrit ou oral. Énonciation (n.f.): condition dans lesquelles est produit un énoncé.

Analyser l'énonciation, c'est se demander qui parle (le locuteur*) , à qui (l ' interlocuteur) , et dans quel contexte (lieu, moments, circonstances). Énumération ( n.f.): passer en revue toutes les Lexique (n .m .): ensemble des mots d' une langue (ou d ' un texte ). Libertinage (n.m .): mouvement de pensée repré- senté surtout aux xv11• et xv111 • siècles et caractérisé par le refus des règles morales et sociales traditionnelles . Libertin ( n.m.) : libre penseur qui refuse les règles morales et sociales trad itionnelles et prétend se forger une morale personnelle.

Le terme sera ensuite employé péjorativement pour désigner des personnes sans mœurs ni morale, qui mènent une vie dissolue. manières, toutes les circonstances, toutes les parties ....

Elle se distingue de l'accumulation* dans le sens où elle s' intéresse aux ensembles . Locuteur ( n.

m .), locutrice (n.f.) : celui qui parle, Épistolaire (adj .) : caractérise ce qui appartient à la correspondance, à l'échange de lettres.

Le Lumières : « siècle des Lumières », « philosophie roman épistolaire est un récit constitué par des lettres.

Genre très en vogue au xv111• siècle . Exotisme ( n.m .): qui n'est pas du sol naturel.

Dès la fin du xv11• siècle les récits de voyages sont à la mode ; moins par désir d '« ailleurs » que comme matière nouvelle pour nourrir l'esprit critique, relativiser la civilisation occidentale et le christianisme, imaginer une « morale naturelle ». Explicite (n.m.): qui est clair, formel (antonyme: implicite) . Facétie (n .f.) : plaisanterie un peu grosse. Gauloiserie (n.f.): plaisanterie un peu lourde, à caractère populaire. Gentilhomme (n.m.): homme noble . Geste (n.f.): genre littéraire qui narre les hauts faits, les actions héroïques des membres d ' une famille .

Poème épique du Moyen Âge. Humanisme (n.m.): courant culturel (philo- sophie, littérature, arts plastiques) qui fait de l' homme le centre de ses préoccupations et qui le considère comme valeur suprême.

On parle d ' humanisme à l'époque de la Renaissance , mais également au xv111 • siècle . (Cf.

encadré informatif.) Idolâtrie (n.f.): adoration des idoles. Implicite (n.m.): contenu dans une proposition , dans un fait, sans être exprimé (antonyme: explicite). Ironie (n.f.): manière d' affirmer le contraire de ce que l'on veut exprimer.

L'ironie utilise des procédés comme l'antithèse* ou l' antiphrase* . C'est une arme importante de la critique philosophique : en étonnant, en créant un décalage, elle fait réagir, réfléchir, et modifie les manières de penser conventionnelles . qui fait l'acte d'énonciation . des Lumières » par opposition au supposé « obscurantisme » qui précède le xv111• siècle..... »