Grèce 1988-1989 Depuis la fin de l'année 1988, et jusqu'aux élections du 18 juin 1989, la Grèce a vécu en...
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Grèce 1988-1989
Depuis la fin de l'année 1988, et jusqu'aux élections du 18 juin 1989, la Grèce
a vécu en pleine crise.
Pourtant, l'année 1988 a connu une expansion économique
sans précédent sous le gouvernement socialiste, au pouvoir depuis 1981: le PIB
par habitant a augmenté de 2,8%, la production industrielle a enregistré une
hausse de 3,7% alors que le déficit de la balance des paiements s'est stabilisé
à 1,4 milliard de dollars.
La rencontre à Davos, en février 1988, entre les Premiers ministres grec et turc
a mis fin à la guerre froide entre les deux pays.
Une série de rencontres
bilatérales ont été organisées et, en mai 1988, des commissions mixtes sur les
questions économiques et politiques se sont réunies simultanément à Athènes et
Ankara.
Malgré des progrès considérables au niveau des experts, une différence de fond
est apparue dans la position des deux parties: les Turcs souhaitaient favoriser
dans un premier temps les accords économiques, alors que les Grecs insistaient
pour mettre au premier plan la solution des questions politiques, et notamment
celle de Chypre.
Dans ce contexte, les propos du Premier ministre turc, Turgut
Özal, en visite officielle à Athènes en juin 1988, sont apparues comme
dilatoires et ont choqué l'opinion publique grecque qui attendait des gestes
concrets.
Malgré la poursuite des réunions d'experts, le climat d'entente s'est
détérioré et au printemps 1989, on était revenu à la situation tendue d'avant
Davos.
A partir du 1er juillet 1988, la Grèce a assumé la présidence de la CEE.
Décidé,
à cette occasion, à effacer l'image d'enfant terrible de la Communauté
qu'avaient suscitée ses positions antérieures (au sujet des relations Est-Ouest
et surtout du Moyen-Orient), le gouvernement a insisté sur sa volonté de
promouvoir la libre circulation des biens et de combattre le terrorisme.
Au début de l'automne 1988, les problèmes de coeur, à la fois vasculaires et
sentimentaux, du Premier ministre Andreas....
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