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Grèce 1989-1990 Après la crise de confiance causée par le scandale du banquier Georges Koskotas qui frappa de plein fouet...

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« Grèce 1989-1990 Après la crise de confiance causée par le scandale du banquier Georges Koskotas qui frappa de plein fouet le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK), au pouvoir depuis 1981, la Grèce est entrée dans un processus laborieux d'alternance.

Il n'a pas fallu moins de trois élections en dix mois pour que le pouvoir revienne à Constantin Mitsotakis, chef du parti de la droite libérale, Nouvelle démocratie (ND).

Les élections du 16 juin 1989, qui se sont déroulées dans un climat passionnel réchauffé par des révélations successives sur les responsabilités des ministres de l'ancien gouvernement dans le scandale Koskotas, donnèrent 44,25% de voix et 144 députés à la ND, 39,15% et 125 sièges au PASOK et 13,12% (29 députés) à la coalition de la gauche communiste, sur un total de 300 sièges.

Après des tractations qui durèrent plusieurs semaines, l'ancienne opposition au PASOK décida de former une coalition chargée d'opérer la "catharsis" (l'épuration) des membres de l'ancien gouvernement, y compris son chef, Andreas Papandréou, et d'organiser de nouvelles élections en novembre 1989.

Il s'agissait donc d'un gouvernement de "juges" de l'ancienne direction. Les communistes, qui réussissaient coup sur coup deux premières, celle de surmonter leurs divergences internes en formant une coalition électorale et celle d'un "compromis historique" de coalition avec la droite, posèrent comme condition de leur participation au gouvernement le choix d'un Premier ministre moins politiquement marqué que C.

Mitsotakis.

Ainsi fut formé le gouvernement de Tzannis Tzannetakis. Aux élections de novembre 1989, la ND augmenta son score, atteignant 148 députés (46,20% des voix), mais le PASOK en fit autant avec 128 sièges (40,67% des voix) aux dépens de la coalition de gauche qui chuta à 10,96% (21 sièges).

En même temps, un écologiste entra pour la première fois au Parlement grec.

Cette fois.... »

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