Grèce 1996-1997 En septembre 1996, les élections législatives anticipées ont été remportées avec 42 % des voix par le PASOK...
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Grèce 1996-1997
En septembre 1996, les élections législatives anticipées ont été remportées avec
42 % des voix par le PASOK (Mouvement socialiste panhellénique, au pouvoir),
mené depuis janvier 1996 par Kostas Simiris, l'un de ses fondateurs en 1974.
Ce
dernier avait remplacé un Premier ministre, Andréas Papandréou, très malade (et
qui est mort le 23 juin suivant).
Il avait décidé d'anticiper le scrutin à
l'occasion d'un regain de tension entre la Grèce et la Turquie, lié aux graves
événements survenus en août à Chypre.
Les élections ont marqué la victoire d'un
homme, d'une volonté européenne et d'une politique d'austérité autant que la
défaite du parti nationaliste POLA ("Renouveau politique") d'Antonis Samaras (3
%) et l'échec de la ligne isolationniste du parti conservateur Nouvelle
république, voulue par Miltiade Evert (39 %), qui en a abandonné la présidence.
La gauche émiettée a obtenu 15 % des voix, partagées entre le KKE (Parti
communiste grec), le Rassemblement autogestionnaire (Synaspismos) et le DIKKI
(Mouvement populaire démocratique), dissidence nationaliste et populiste du
PASOK.
Ces partis demeurent les seuls opposants de principe à l'intégration de
la Grèce dans l'Union européenne.
Pour recentrer le PASOK, au pouvoir depuis 1981 (sauf de 1990 à 1993), en faire
un parti d'idées et d'idéaux de centre gauche, K.
Simitis a voulu mettre fin aux
surenchères nationalistes, interrompre la dérive populiste et rompre avec le
clientélisme.
Partisan de l'ancrage du pays dans l'Union européenne et soucieux
de prendre part à sa construction, favorable, enfin, à un compromis sur la
question du nom de la Macédoine (la Grèce ayant défendu la thèse selon laquelle
ce nom ferait partie du patrimoine grec et ne saurait être attribué à un
territoire étranger) et à....
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