Grèce 1997-1998 L'intégration de la drachme dans le Système monétaire européen (SME) en 2001 et les rapports avec la Turquie,...
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Grèce 1997-1998
L'intégration de la drachme dans le Système monétaire européen (SME) en 2001 et
les rapports avec la Turquie, qui impliquent le problème de Chypre, ont dominé
l'actualité politique et diplomatique grecque.
En dévaluant la drachme de 13,8 % par rapport à l'écu en mars 1998, le
gouvernement de Kostas Simitis (PASOK, Mouvement socialiste panhellénique) a
persisté dans sa ligne d'austérité et dans sa volonté de limiter l'inflation, de
réduire les dépenses publiques, sauf celles de la défense, d'alléger le déficit
budgétaire, de diminuer l'endettement de l'État pour approcher des critères de
convergence de Maastricht.
Ces buts ont pourtant semblé lointains puisque le
déficit commercial a crû en 1997 du fait du tassement du tourisme, de la
stagnation des exportations agricoles, de la mévente des produits industriels et
de l'enchérissement des importations.
Le pouvoir d'achat des classes moyennes a
diminué, effet d'autant plus sensible que la législation sur la protection
sociale et le travail doit être assouplie.
Cette politique mécontente
l'opposition conservatrice (ND, Parti de la nouvelle république, dirigé par
Kostas Karamanlis) et le Parti communiste grec (KKE), qui appelle les syndicats
à s'y opposer.
Elle a aussi été critiquée par la majorité de la presse et par
d'anciens caciques du PASOK qui usent périodiquement de leur influence et de
l'inquiétude des agriculteurs quant à la réforme de la Politique agricole
commune pour laisser monter d'énormes manifestations sur les routes desservant
les préfectures, voire Athènes.
Parallèlement, le fait de relancer la
privatisation d'une douzaine d'entreprises et banques publiques a rompu avec une
tradition qui faisait de l'État, depuis la fin de la guerre civile (1950), le
principal investisseur dans les secteurs d'intérêt général.
Les dépenses de....
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