Grèce 1999-2000 Nouvelle ligne diplomatique Le Premier ministre Kostas Simitis et son parti (PASOK, Mouvement socialiste panhellénique) ont remporté, avec...
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Grèce 1999-2000
Nouvelle ligne diplomatique
Le Premier ministre Kostas Simitis et son parti (PASOK, Mouvement socialiste
panhellénique) ont remporté, avec 43,79 % des suffrages, les élections
législatives anticipées du 9 avril 2000.
Après l'échec subi aux municipales de
1998, leur victoire (+ 2 points par rapport à 1996) a souligné l'intérêt des
électeurs pour la politique de rigueur économique menée pendant quatre ans en
vue de parvenir à l'intégration à l'Union monétaire européenne (quelques
semaines avant les élections, la drachme avait été légèrement réévaluée).
Elle
témoigne aussi du soutien à la nouvelle ligne diplomatique, marquée par
l'abandon des manifestations de méfiance ou d'hostilité vis-à-vis des peuples ou
des États voisins (régularisation de la présence de centaines de milliers
d'immigrés, surtout albanais, à la recherche de travail ; abandon de la
contestation du nom de la Macédoine ; classement des divergences avec l'OTAN Organisation du traité de l'Atlantique nord - et l'Union européenne - UE - à
propos de la Serbie et du Kosovo ; établissement de vraies relations de
coopération avec la Turquie, notamment depuis l'émotion provoquée en août 1999
par le séisme de la mer de Marmara).
La diplomatie s'est mise ainsi à l'unisson
des hommes d'affaires grecs.
Mais, réunifié, le parti de l'opposition (N D,
Nouvelle république), désormais conduit par un Kostas Karamanlis (neveu et
héritier du nom du refondateur de la démocratie en Grèce en 1974), a confirmé,
avec 42,73 % des voix, ses succès des municipales de 1998 et des européennes de
1999.
La bipolarisation de la classe politique, souhaitée par les constituants de 1974
et accentuée par les dispositions de la loi électorale, s'accompagne du laminage
des petits partis : Parti communiste, Coalition des gauches, Mouvement....
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