Grèce 2000-2001 Les effets du ralentissement de l'économie mondiale Après ses succès du printemps 2000, élections législatives anticipées d'avril, accord...
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Grèce 2000-2001
Les effets du ralentissement de l'économie mondiale
Après ses succès du printemps 2000, élections législatives anticipées d'avril,
accord du Conseil européen de Feira (19-20 juin) pour l'entrée de la Grèce dans
la Zone euro dès janvier 2001, le Premier ministre Kostas Simitis a poursuivi,
dans le champ diplomatique, ses efforts d'intégration à l'ensemble européen,
soutenus par l'opinion, et, dans le domaine économique, une politique de rigueur
et d'austérité mal supportée par les entrepreneurs et les salariés - en a
témoigné la grève massive organisée par les syndicats le 10 octobre 2000 -, bien
qu'il s'agisse de réduire l'inflation à moins de 3 %, de diminuer le déficit
budgétaire et de stabiliser l'énorme dette publique.
L'Union européenne allait participer à cet effort en apportant 47,9 milliards €
pour la période 2000-2006, somme qui peut paraître énorme, mais qu'il convient
d'apprécier en prenant en compte le fait que les entrepreneurs grecs sont à
l'avant-garde de l'économie européenne sur les marchés des Balkans - Albanie,
Bulgarie, Macédoine, Roumanie, Serbie - et des rives nord de la mer Noire.
Les objectifs du gouvernement - parvenir à l'excédent budgétaire en 2001 tout en
obtenant un taux de croissance de 5 % (4,0 % en 2000) et limiter la dette
publique à 98,9 % du PIB - ont été contrariés à compter du printemps 2001 par le
ralentissement de l'économie mondiale.
Cette tendance entrave les efforts de
privatisation des entreprises publiques (énergie, industries, transports) qui
furent, durant la décennie 1950, les instruments de l'État pour construire
l'économie nationale suivant des perspectives dirigistes.
Ces difficultés ont
divisé les soutiens du Mouvement socialiste panhellénique (PASOK)....
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