Grèce 2001-2002 Une influence nouvelle au sud-est de l'Europe Alors que la Grèce avait obtenu, grâce à la fermeté et...
Extrait du document
«
Grèce 2001-2002
Une influence nouvelle au sud-est de l'Europe
Alors que la Grèce avait obtenu, grâce à la fermeté et aux succès du
gouvernement socialiste dirigé par Kostas Simitis, d'entrer dans la Zone euro en
janvier 2001, les Grecs s'accoutumaient bien, depuis janvier 2002, en dépit de
l'attachement sentimental qu'ils affichaient pour leur monnaie nationale, la
drachme, à l'usage de la monnaie européenne.
L'euro souligne symboliquement à la
fois leur ancrage dans l'Union européenne (UE), que la Grèce devait de nouveau
présider au premier semestre 2003, et la diminution de l'influence politique
exercée par les États-Unis pendant la Guerre froide, et au cours de la période
de dictature des colonels (1967-1974), puis pendant la crise de 1974 à Chypre.
En juillet 2002, le démantèlement engagé du groupe terroriste du «17 novembre»,
responsable d'une cinquantaine d'attentats et d'une vingtaine d'assassinats
depuis 1975, a mis fin à son impunité et opéré sur ce plan une normalisation
attendue.
La Grèce réunit donc de bonnes conditions pour développer ses atouts au sud-est
de l'UE.
Banques, compagnies d'assurances, entreprises de commerce ou
d'ingénierie ont en effet multiplié leurs implantations et leurs activités dans
un voisinage géographique reconnu comme «culturellement proche».
Outre Chypre,
moins importante pour le volume des affaires qu'en raison de ses affinités
électives, la Macédoine, la Roumanie et la Bulgarie sont apparues comme des
objectifs assez prometteurs, tandis qu'étaient explorées et évaluées les
possibilités de l'Albanie, du Monténégro, de la Serbie et même de la Turquie.
La
géographie des succursales des entreprises grecques à l'étranger, qui se
calquait naguère discrètement sur celle des centres....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓