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Grèce 2003-2004 La droite au pouvoir Lors des législatives de mars 2004, les conservateurs de Nea Demokratia (Nouvelle République) ont...

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« Grèce 2003-2004 La droite au pouvoir Lors des législatives de mars 2004, les conservateurs de Nea Demokratia (Nouvelle République) ont réussi à constituer un front uni de droite, remportant 45,4 % des suffrages et obtenant la majorité absolue au Parlement.

L’extrême droite du Laos (Peuple) n’avait recueilli que 2,2 % des voix.

Le PASOK (Mouvement socialiste panhellénique), qui affichait un bon bilan réformateur mais accusait l’usure de près de vingt ans de modernisations, de grands travaux et de pouvoir (1981-1989, 1993-2004) n’a obtenu que 40,57 % des voix.

Sa défaite tient en partie à l’émiettement de la gauche : populistes du Dikki (Mouvement démocratique et social), autogestionnaires du Synaspismos (Coalition), partisans du KKE (Parti communiste grec) ont recueilli près de 10 % des voix. Écartant les thèmes revanchards vis-à-vis de la gauche et se positionnant au centre, la droite se montrait crédible sous la direction du Premier ministre Kostas Karamanlis.

Elle affichait également des préoccupations sociales : contenir le chômage, réduire l’écart des salaires et des retraites par rapport aux moyennes européennes, moderniser l’agriculture, enfin, assainir les relations entre l’État et les citoyens.

Ce programme ne différait guère de celui du PASOK, qui, sous la direction de Kostas Simitis (Premier ministre de 1996 à 2004) et de George Papandréou (son ministre des Affaires étrangères), avait fait reconnaître la place de la Grèce dans l’Union européenne (UE), fait.... »

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