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griffon (mythologie) - occultisme.

Publié le 25/05/2013

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griffon (mythologie) - occultisme. 1 PRÉSENTATION griffon (mythologie), animal fabuleux hybride, mi-lion mi-aigle. Figure très ancienne, dont les premières représentations connues remontent au IVe millénaire av. J.-C., le griffon possède généralement le corps d'un lion et la tête, le cou et les ailes d'un aigle. Parfois aussi, sa tête est celle d'un lion et l'une de ses paires de pattes, antérieure ou postérieure, celle d'un rapace. 2 UN GARDIEN DE TEMPLES ET DE TRÉSORS Frise des griffons, palais de Suse Dans le royaume d'Élam, où le griffon apparaît vers le iv e millénaire av. J.-C., comme en Mésopotamie où il se diffuse, le griffon est un gardien de temples et de palais.« Frise des griffons «, provenant du palais de Darios Ier le Grand à Suse (aujourd'hui Shush, en Iran), représentant un griffon (tête et corps de lion, ailes et pattes postérieures de rapace) coiffé de cornes de caprin. Briques siliceuses à glaçures, v. 510 av. J.-C. Département des Antiquités orientales, musée du Louvre, Paris. Gianni Dagli Orti/Corbis Apparu au royaume d'Élam à la fin du IVe millénaire av. J.-C., le griffon, dont la figure se diffuse par la suite à Sumer et en Assyrie, est à l'origine considéré comme une créature gardienne des temples et des palais. Plus tard, les mythes grecs assoc...

« Salle du trône du palais de CnossosSur les fresques qui ornent la salle du trône du palais de Cnossos (Crête) figurent de grands griffons se faisant face.

Dotés d'un corpsde lion et d'une tête de rapace, ils ont la particularité, rare dans les représentations de cette créature hybride, d'être dépourvusd'ailes.Salle du trône, palais de Cnossos (Crête), v.

1600 av.

J.-C.Emilio F.

Simion/Agenzia LUISA RICCIARINI—MILANO En Babylonie et en Assyrie, le griffon est représenté sur des pièces de bronze et, en tant que gardien de temples et palais, dans de nombreuses œuvres sculptées destinéesà l’ornementation de ce type de bâtiments, à l’image des frises du palais de Darios I er le Grand ( VIe siècle av.

J.-C.) à Suse (aujourd’hui Shush, en Iran).

Sa figure se rencontre également en Égypte et en Crète, où elle orne les murs de la salle du trône du palais de Cnossos ( XVIIe siècle av.

J.-C.).

Dans le monde grec, elle se diffuse en particulier dans l’ornementation de nombreux vases peints.

Chez les Romains, le griffon est un motif décoratif apprécié, utilisé notamment pour former des pieds de table ouagrémenter des peintures murales.

À Rome, sur le mont Palatin, la Maison des Griffons (v.

80 av.

J.-C.) offre un exemple de la figuration du griffon parmi les pluscouramment rencontrés, et qui consiste à représenter deux animaux affrontés de part et d’autre d’un motif décoratif. Les représentations de griffons sont courantes dans l’art médiéval.

Présent au VIe siècle sur des objets de bronze mérovingiens ou au XIe siècle sur la tapisserie de Bayeux, il est fréquemment figuré dans les enluminures et dans la sculpture.

Ainsi orne-t-il fréquemment les chapiteaux des églises romanes ; il fait également partie des créaturesreprésentées par les gargouilles de l’architecture gothique.

Symbole de courage, de force et de vigilance, il s’impose également dans l’héraldique où, toujours représenté deprofil, il figure à l’intérieur de l’écu ou soutenant ce dernier. Au-delà de l’époque médiévale, le griffon demeure un motif décoratif prisé qui, au fil des siècles, se retrouve aussi bien dans l’ameublement que dans le décor de pièces devaisselle ou d’objets décoratifs de toutes sortes, notamment à l’époque napoléonienne (il est un motif fréquent du style Empire).

Au XIXe siècle, il inspire le peintre Gustave Moreau, qui le représente dans les nombreuses variantes du thème de la Fée aux griffons, apportant ainsi une nouvelle illustration de l’attrait semble-t-il inépuisable de sa figure. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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