Devoir de Philosophie

Guadeloupe 1984-1985 Après la dissolution par le gouvernement français de l'Alliance révolutionnaire caraïbe (ARC), le 3 mai 1984, une trêve...

Extrait du document

« Guadeloupe 1984-1985 Après la dissolution par le gouvernement français de l'Alliance révolutionnaire caraïbe (ARC), le 3 mai 1984, une trêve de fait des attentats a été observée dans ce département d'outre-mer.

Mais une autre organisation nationaliste, l'Union pour la libération de la Guadeloupe (UPLG), qui s'était jusque-là démarquée des groupes favorables à la lutte armée contre le colonialisme, a pris le relais.

Le 24 juillet 1984, quatre de ses militants, dont l'architecte réputé Jack Berthelot, ont péri déchiquetés par les bombes qu'apparemment ils s'apprêtaient à poser.

Néanmoins, les partisans de la violence ont continué à faire des émules.

Le 13 mars 1985, une bombe a explosé dans un bar de Pointe-à-Pitre tenu par un militant du Front national, et provoqué la mort de trois personnes.

Le "camp patriotique" a aussi transformé le procès de militants indépendantistes (décembre 1984-janvier 1985) en un réquisitoire contre "l'esclavagisme français" dans l'archipel.

L'idée indépendantiste, soutenue par des ouvriers agricoles occupant 1 500 hectares de terre, relayée par des radios (Radio tambour, Radio unité), encouragée par le contagieux "syndrome calédonien", a marqué des points au plan politique.

La Guadeloupe est-elle déjà "enceinte de son indépendance" comme l'assure.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓