Guatémala 1984-1985 Pour le Guatemala, il n'y a eu aucun répit en 1984 dans le génocide perpétré par l'armée contre...
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Guatémala 1984-1985
Pour le Guatemala, il n'y a eu aucun répit en 1984 dans le génocide perpétré par
l'armée contre les populations indiennes soupçonnées de défendre ou de
participer à la guérilla, et dans la répression contre les autres secteurs
ruraux et urbains de l'opposition.
De nouvelles formes de lutte
contre-insurrectionnelle se sont affirmées depuis le coup d'État d'août 1983 qui
a porté le général Oscar Mejia Victores au pouvoir: enrôlement forcé dans les
patrouilles d'autodéfense civile (800 000 hommes entre 18 et 55 ans, ce qui a
posé des problèmes à la guérilla pour son propre recrutement), concentration et
contrôle militaire des Indiens dans les fameux "pôles de développement".
Les
revers subis et les divisions internes de la guérilla l'ont amenée à un
repliement susceptible de favoriser la réflexion et la réorganisation.
Le coût social de cette offensive de l'armée a été énorme: un million de
"déplacés" internes, 150 000 réfugiés au Mexique et plusieurs dizaines de
milliers dans les pays d'Amérique centrale, montée du chômage, etc.
Le coût
économique a été tout aussi lourd: affaiblissement du quetzal par rapport au
dollar ; rétrécissement des marchés interne et externe ; chute des
investissements, fuite des capitaux et une industrie qui, en 1984, n'a
fonctionné qu'à 50% de sa capacité.
Le 1er juillet 1984, les élections de l'Assemblée constituante ont confirmé la
percée des partis modérés (la gauche y était absente), ouvrant des perspectives
favorables à Vinicio Cerezo, le candidat démocrate-chrétien aux élections
présidentielles prévues pour novembre 1985 mais qui, au printemps,....
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