Guatémala 1986-1987 Au Guatémala, la première année du gouvernement démocrate-chrétien de Vinicio Cerezo Arévalo en a montré les limites, en...
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Guatémala 1986-1987
Au Guatémala, la première année du gouvernement démocrate-chrétien de Vinicio
Cerezo Arévalo en a montré les limites, en dépit de la bonne volonté et de la
popularité du président.
L'avènement d'un gouvernement civil n'a guère changé la
hiérarchie traditionnelle des pouvoirs et le rôle prépondérant des militaires.
Vinicio Cerezo a dû composer avec cette réalité et il a accepté une sorte de
division du travail: la présidence se charge de gérer la crise, d'obtenir des
aides internationales et de rehausser l'image du Guatémala ; les militaires,
eux, ont les mains libres dans les campagnes et pour tout ce qui concerne la
lutte anti-insurrectionnelle.
Le nouveau président s'est montré totalement impuissant à réduire les violations
des droits de l'homme et la violence politique qui ont fait 399 morts en 1986.
Le Groupe de soutien mutuel (GAM, qui regroupe de nombreux parents de disparus)
n'a cessé de réclamer le jugement des militaires responsables et l'ouverture de
recherches concernant au moins 1 300 disparus.
Cette situation n'a pas encouragé
les exilés à rentrer.
Quelques centaines sont cependant revenus avec l'aide du
Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Fin 1986, la monnaie (le quetzal) a été stabilisée.
Avec 46% de chômage et une
inflation de 42%, les grèves se sont multipliées dans les secteurs les plus
divers.
Les syndicats se sont peu à peu réorganisés.
Les demandes de terres se
sont faites plus pressantes, mais pour le gouvernement, une réforme agraire....
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