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Guatémala 1988-1989 Ouvrir un peu la porte de la démocratie et de l'État de droit alors que le pays est...

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« Guatémala 1988-1989 Ouvrir un peu la porte de la démocratie et de l'État de droit alors que le pays est confronté à de graves problèmes économiques? Tel est bien le dilemme du jeune président Vinicio Cerezo, comme de tant de ses homologues latino-américains, élus comme lui au moment où les militaires se sentaient incapables de continuer à gérer l'État mais n'abandonnaient pas pour autant leur prétention à l'influencer. Le 11 mai 1988, une tentative de coup d'État fut apparemment facilement contrôlée.

Mais, comme dans le cas argentin, on s'aperçut vite que les putschistes avaient négocié leur reddition.

Quelques semaines plus tard en effet, des ministres qu'ils avaient dénoncés démissionnaient, des organes de presse de gauche étaient fermés, l'amnistie pour les séditieux était décrétée... De plus, le gouvernement s'engageait à ne plus poursuivre de militaires pour violation des droits de l'homme.

Vinicio Cerezo avait rêvé de jouer un grand rôle en Amérique centrale.

Il est à l'origine de l'idée de création du Parlement centraméricain qui, s'il voit le jour en février 1990, aura son siège à Guatémala.

Mais ses ambitions ont dû se réduire: il est de plus en plus prisonnier de l'armée.

Celle-ci paraît d'ailleurs ne pas se soucier du fait qu'à nouveau, en 1988, la Commission des droits de l'homme de l'ONU a refusé d'admettre le Guatémala en son sein: la violence politique, qui s'exerce surtout à.... »

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