Guatémala 1990-1991 Fragile démocratie! Selon un sondage réalisé en juillet 1990 par la Chambre d'i...
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Guatémala 1990-1991
Fragile démocratie! Selon un sondage réalisé en juillet 1990 par la Chambre
d'industrie du Guatémala, 44% des Guatémaltèques ont déclaré ignorer quel type
de régime était préférable pour leur pays, 25% penchant pour un régime
militaire, et seulement 23% pour un régime démocratique.
Le général Efraín Ríos
Montt, dictateur entre mars 1982 et août 1983, était de surcroît resté en tête
de tous les sondages pendant la campagne électorale qui s'est conclue par les
élections générales de novembre 1990, jusqu'à ce que sa candidature soit
déclarée inconstitutionnelle.
La violence politique n'est pas étrangère à cette fragilité de la démocratie.
En
juillet 1990, le gouvernement a reconnu découvrir dix à quinze corps mutilés par
jour.
Et pourtant, les négociations avec la guérilla en vue de mettre fin à une
guerre civile qui dure depuis plus de trente ans ont progressé en 1990.
Au mois
de mars, un "accord de base pour la recherche de la paix par des moyens
politiques" était signé à Oslo, et en mai, des représentants de neuf partis
politiques et de l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG)
signaient un important accord - l'accord d'El Estoril - dans lequel la guérilla
s'engageait à ne pas perturber le déroulement de la campagne électorale et
acceptait le principe de son incorporation à la vie politique, sous réserve de
certaines révisions constitutionnelles.
Le climat de violence, qui a justifié que les États-Unis interrompent....
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