Guatémala 1991-1992 551 exécutions extrajudiciaires, 205 meurtres, 231 disparitions forcées, 123 cas de tortures. Les chiffres publiés par l'Église catholique...
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Guatémala 1991-1992
551 exécutions extrajudiciaires, 205 meurtres, 231 disparitions forcées, 123 cas
de tortures.
Les chiffres publiés par l'Église catholique guatémaltèque ont
confirmé l'acuité de la question des droits de l'homme en 1991.
Celle-ci fut un
des obstacles majeurs à l'avènement de la paix dans ce pays d'Amérique centrale
qui connaît la plus ancienne guérilla.
Le "plan de paix totale", lancé par le
président Jorge Serrano en avril 1991, fut plutôt bien accueilli par la
guérilla.
Le 24 avril, un dialogue s'engageait au Mexique entre le gouvernement,
la Commission nationale de réconciliation (CNR) et l'Union révolutionnaire
nationale guatémaltèque (URNG), autour des problèmes de la démocratisation et
des droits de l'homme, du renforcement du pouvoir civil et de la définition du
rôle de l'armée en démocratie, des droits des Indiens, de la situation du monde
agraire, de l'incorporation de l'URNG à la vie politique, d'un cessez-le-feu
définitif et d'un accord de paix et de démobilisation.
Les deuxième (juin),
troisième (juillet), quatrième (septembre) et cinquième (octobre) séries de
négociations butaient toutes sur les premiers points, respect des droits de
l'homme et démilitarisation, et aucun progrès tangible n'était enregistré.
Les droits de l'homme ont contrarié aussi les relations extérieures du pays.
En
mai 1991, la Chambre des représentants....
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