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Guatémala 1992-1993 L'attribution du prix Nobel de la paix, le 16 octobre 1992, à Rigoberta Menchú, militante indienne et "chrétienne...

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« Guatémala 1992-1993 L'attribution du prix Nobel de la paix, le 16 octobre 1992, à Rigoberta Menchú, militante indienne et "chrétienne révolutionnaire", exilée au Mexique depuis 1981, changerait-elle la conditions des descendants des Mayas au Guatémala? En cette année de célébration du cinquième centenaire de l'arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain, l'événement aura au moins eu le mérite d'attirer l'attention du monde sur la plus ancienne guerre civile d'Amérique latine qui a provoqué la mort de 100000 personnes en trente ans.

En dépit de ses critiques à l'égard de celle qu'il accuse d'avoir prôné la violence et d'être l'alliée de la guérilla, le président Jorge Serrano a dû se résigner à inviter R.

Menchú aux négociations de paix. De fait, certains progrès ont été enregistré en 1992 dans la voie de la pacification du pays.

Certes les violations des libertés s'y sont poursuivies. Ainsi la Commission des droits de l'homme du Guatémala a annoncé, le 18 juin que 157 personnes avaient été exécutées depuis le début de l'année 1992.

Le 28 juillet, c'est la Commission des droits de l'homme de l'épiscopat du Guatémala qui a dénoncé les assassinats et l'impunité des forces de l'ordre.

Enfin, le 12 août, le procureur de la République a rendu public un rapport faisant état de 3 671 violations des droits de l'homme pour les huit mois précédents.

Mais, dès le 3 août 1992, les négociations avaient repris entre le gouvernement et l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG).

Le 8, un accord avait été signé, prévoyant l'arrêt de la création de patrouilles d'autodéfense civiles.

Mais une mésentente sur la question des.... »

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