Guatémala 1993-1994 Nommé président de la République le 5 juin 1993, à la suite de la destitution de Jorge Serrano,...
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Guatémala 1993-1994
Nommé président de la République le 5 juin 1993, à la suite de la destitution de
Jorge Serrano, le procureur des droits de l'homme Ramiro de León Carpio s'est
efforcé de normaliser la situation politique.
Son premier mouvement a été de se
défaire du ministre de la Défense, le général García Samayoa, compromis avec J.
Serrano, mais pour le remplacer par un représentant de l'aile dure de l'armée,
le général Roberto Perussina, impliqué dans des opérations de répression au
début des années quatre-vingt.
Le 28 juin, ce dernier devait céder la place au
général Mario Enriquez, qui s'était clairement opposé à la tentative de "coup
d'État civil" de J.
Serrano.
Le 25 mai, le président avait, en effet, annoncé la
dissolution de l'Assemblée et la suspension de la Cour suprême, et décrété
l'état d'urgence.
Privé de soutiens, il avait dû renoncer.
L'action du nouveau président s'est orientée dans deux directions: consolider la
démocratie en réformant les institutions, et ouvrir un dialogue avec la guérilla
pour mettre un terme à un conflit durant depuis plus de trente ans.
Le 26 août,
dans un discours radio-télédiffusé, R.
de León Carpio a exigé la démission
collective des 116 députés du Congrès et des 9 magistrats de la Cour suprême,
afin de lancer une "croisade contre l'impunité et la corruption".
Il a également
annoncé son intention de réformer la Constitution, pour réduire le nombre de
députés et la durée du mandat présidentiel de cinq à quatre ans.
Après....
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