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Guatémala 2001-2002 Violences, corruption, récession Durant la troisième année du mandat présidentiel d'Alfredo Portillo (élu en janvier 2000), de multiples...

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« Guatémala 2001-2002 Violences, corruption, récession Durant la troisième année du mandat présidentiel d'Alfredo Portillo (élu en janvier 2000), de multiples scandales ont révélé la permanence des violences politico-mafieuses, de la corruption et de l'impunité jusqu'au cœur de l'État. Seule l'action résolue de quelques magistrats appuyés par certains secteurs de la société civile a permis l'aboutissement du procès des assassins de Mgr Juan José Gerardi, tué le 28 avril 1998, leur condamnation à de lourdes peines et la mise en évidence de l'implication de l'état-major présidentiel dans les faits, reconnus désormais comme politiques.

Mais ce jugement exemplaire est demeuré un cas isolé.

Dans un rapport du printemps 2002, l'envoyée spéciale de l'ONU, Hina Jilani, s'inquiétait de la réactivation de groupes terroristes clandestins au sein de l'armée et de la police, de la multiplication des actes d'intimidation et des agressions contre les défenseurs des droits de l'homme, les syndicalistes, les militants des mouvements indigènes. Ce climat délétère ainsi que l'application très limitée des accords de paix de 1996 ayant mis fin à trente-six ans de guérilla expliquent la baisse de popularité d'un président qui s'était fait le champion de la lutte contre la criminalité et la corruption.

Au sein du parti au pouvoir, le Front républicain guatémaltèque (FRG), l'antagonisme persistant.... »

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