Guatémala 2002-2003 Campagne électorale chaotique La campagne pour les élections présidentielle, législatives et municipales prévues le 9 novembre 2003 s'est...
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Guatémala 2002-2003
Campagne électorale chaotique
La campagne pour les élections présidentielle, législatives et municipales
prévues le 9 novembre 2003 s'est déroulée dans un contexte de violence, de
corruption et d'impunité, de récession économique et sociale prolongée et de
grave crise agraire.
Le nombre de partis légalement inscrits (dix-huit, auxquels
s'ajoutent vingt-six comités pour la constitution de nouveaux partis) traduisait
la dispersion de la représentation politique, aggravée par la versatilité des
engagements et l'absence de positions idéologiques claires.
Ces faiblesses
n'épargnaient ni les deux partis qui ont alterné au pouvoir à compter de 1995 –
le Parti d'avancée nationale (PAN) et le Front républicain guatémaltèque (FRG) –
ni les formations de gauche.
Contrôlant les institutions d'État, s'appuyant sur les forces militaires et
l'État-Major présidentiel, le FRG a réussi à imposer pour l'élection
présidentielle son candidat emblématique, le général Efrain Rios Montt,
président du Congrès, pourtant sous le coup d'une interdiction constitutionnelle
de candidature en raison de son accession au pouvoir en 1982 par un coup d'État.
Après les avis négatifs du Tribunal suprême électoral et de la Cour suprême de
justice, la Cour constitutionnelle a autorisé cette candidature le 30 juillet.
Au demeurant, le général était crédité de scores très faibles dans les sondages
(7,9 % en juin 2003), même s'il était difficile d'estimer le vote des campagnes
où le FRG est très implanté.
Les États-Unis ont par ailleurs manifesté leur défiance vis-à-vis d'un
gouvernement gangrené par la corruption et le narcotrafic ainsi que leur
opposition à la candidature de E.....
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