Guatémala 2003-2004 Le «péril Rios Montt» écarté Dominées par la tentative de retour à la tête de l’État de l’ex-dictateur,...
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Guatémala 2003-2004
Le «péril Rios Montt» écarté
Dominées par la tentative de retour à la tête de l’État de l’ex-dictateur, le
général Efrain Rios Montt, candidat du parti au pouvoir, le Front républicain
guatémaltèque (FRG), et précédées d’une campagne très violente au cours de
laquelle vingt-cinq militants et responsables politiques ont été assassinés, les
élections présidentielle législatives et municipales des 9 novembre et 28
décembre 2003 ont finalement consacré la défaite du leader populiste d’extrême
droite, accusé du massacre de plusieurs dizaines de milliers d’Indiens lorsqu’il
dirigeait la lutte anti-guérilla en 1982-1983.
Avec 19,3 % des suffrages au
premier tour, E.
Rios Montt a été éliminé du second tour de scrutin, qui a
opposé Oscar Berger, grand propriétaire terrien, ancien maire de la capitale, à
la tête de la Grande Alliance nationale (Gana), à Alvaro Colom, autre
entrepreneur, dirigeant une coalition de centre droit, l’Union nationale de
l’espérance (UNE).
O.
Berger l’a emporté avec 54,1 % des suffrages dans un
contexte de participation en baisse (46,8 % au second tour contre 57,9 % au
premier).
La défaite de E.
Rios Montt ne signifiait pas pour autant la déroute du FRG, qui
demeurait la deuxième force politique du pays avec 43 députés à l’Assemblée
législative contre 47 sièges pour la Gana.
En dépit d’un recul marqué par
rapport aux élections locales de 1999, le FRG a conservé 114 municipalités sur
331.
Alors que les formations représentant la droite oligarchique sont
majoritaires dans la capitale et les départements ladinos de l’Oriente, le FRG a
maintenu son implantation dans les régions indiennes particulièrement touchées
par les affrontements de la guerre civile et décimées par la politique de la
terre....
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