Devoir de Philosophie

guérilla (armée).

Publié le 21/05/2013

Extrait du document

guérilla (armée). 1 PRÉSENTATION Guérilla en Afghanistan L'Afghanistan du début des années quatre-vingt, confronté à l'invasion soviétique, puis à une guerre civile intestine entre factions rivales a démontré la manière dont les stratégies de guérilla - notamment celle menée par le commandant Massoud - pouvaient tenir en échec des troupes supérieures en nombre et en matériel, comme ce fut le cas pour l'Armée rouge. Ross Greetham/Robert Harding Picture Library (armée). guérilla, lutte armée menée sur un territoire national par des groupes de partisans, contre des troupes régulières représentant le pouvoir en place ou des forces d'occupation, dans le but de défendre une cause politique, sociale, religieuse ou ethnique. 2 OBJECTIF ET STRATÉGIE DE LA GUÉRILLA La guérilla (le mot espagnol signifie « petite guerre «) a pour objectif de surprendre, de déstabiliser et d'user par la lutte armée l'adversaire -- généralement le régime en place -- visant ainsi à termes la prise du pouvoir. Sa tactique repose sur le harcèlement, et les troupes qui la pratiquent, organisées en bandes ou en éléments légers, évitent de livrer des batailles rangées, faute d'armes et d'effectifs suffisants pour affronter une armée régulière. Frappant rapidement et de façon imprévue, les guérilleros effectuent des raids sur les dépôts d'approvisionnement et les installations ennemies, montent des embuscades contre les patrouilles et les convois de ravitaillement, et coupent les lignes de communication, dans l'intention de perturber les activités de l'ennemi et de s'emparer de matériels réutilisables pour leur propre lutte. La mobilité, la dispersion des forces dans de petits groupes et la capacité de se fondre dans la population civile sont autant d'atouts. La guérilla revêt souvent des enjeux locaux : contrôle des populations, contrôle des territoires, ...

« foyer révolutionnaire mobile et rural, formé d’un petit groupe de guérilleros expérimentés et fonctionnant comme détonateur pour déclencher la révolte. 7 LA GUÉRILLA MODERNE Castro, chef de la guérilla cubaineEn 1956, Fidel Castro et quatre-vingt-deux partisans armés rentrent de leur exil mexicain et débarquent sur une plage du sud deCuba.

Les troupes gouvernementales tuent la plupart des rebelles au cours du débarquement, mais Castro et douze hommesparviennent à s'échapper et se réfugient dans les montagnes de l'est de Cuba d'où ils poursuivent leur guérilla visant à déposer ledictateur cubain Fulgencio Batista.

Le 1er janvier 1959, ce dernier est contraint de fuir et Castro prend la tête du nouveaugouvernement cubain.Hulton Deutsch/Corbis Après la Seconde Guerre mondiale, la guérilla connaît une nouvelle extension, consécutive notamment au mouvement de décolonisation.

Elle est pratiquée par desmouvements révolutionnaires et nationalistes, ainsi que par des minorités ethniques qui revendiquent leur autonomie dans le cadre d’anciennes colonies ayant accédé àl’indépendance.

La guérilla est la tactique de base employée par le Viêt-minh pendant la guerre d’Indochine puis par le Viêt-công pendant la guerre du Viêt Nam, par le FLNalgérien pendant la guerre d’indépendance ainsi que par nombre de mouvements révolutionnaires d’Amérique latine, dont Che Guevara reste une figure emblématique.

Lesluttes des mouvements nationalistes en Afrique, la résistance des rebelles islamistes à l’occupation soviétique en Afghanistan, les actions menées par certains mouvementsrévolutionnaires comme le Sentier lumineux au Pérou ont eu également recours aux techniques de la guérilla. 8 L’ÉMERGENCE DE NOUVELLES FORMES DE GUÉRILLA Nouvelle époque, nouvel ordre mondial, nouvelles technologies...

: la guérilla s’adapte.

Loin des foyers géographiques isolés où elle s’implantait traditionnellement, laguérilla devient parfois urbaine.

Cherchant dorénavant un appui parmi certaines catégories sociales marginalisées par le système urbain et la crise économique (ouvriers,étudiants, petits employés, etc.), de petites cellules combattantes pratiquent le sabotage par attentats à la bombe, l’attaque de banques, l’enlèvement d’hommes d’affairesou de responsables politiques, la propagande, etc.

Théorisée par le Brésilien Carlos Marighela, la guérilla urbaine reste symbolisée par l’action du groupe guérillero desTupamaros en Uruguay dans les années soixante-dix. En outre, l’implication de la guérilla dans le trafic de drogue apparaît de plus en plus importante.

Narco-guérilla en Colombie, guérilla de la drogue dans le Triangle d’or, laguérilla semble s’intéresser à ce mode de financement.

Certains groupes sont ainsi très présents dans les zones de forte culture de la drogue, contrôlant tout ou partie de laproduction. Enfin, à l’instar de l’EZLN, mouvement néo-zapatiste du Chiapas mexicain dirigé par le sous-commandant Marcos (premier mouvement de guérilla à avoir créé son site),nombre de mouvements guérilleros latino-américains s’emparent à leur tour d’Internet, outil de communication mondial ; on parle aujourd’hui de « cyber-guérilla ». Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles