Guinée 1990-1991 La vie politique en Guinée en 1990-1991 a été marquée par l'amorce d'un processus de démocratisation. Au pouvoir...
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Guinée 1990-1991
La vie politique en Guinée en 1990-1991 a été marquée par l'amorce d'un
processus de démocratisation.
Au pouvoir depuis avril 1984, le Comité militaire
pour le redressement national (CMRN) a été dissous le 16 janvier 1991 et
remplacé le lendemain par un Conseil transitoire du redressement national
(CTRN).
Présidé par le chef de l'État qui en nomme les 37 membres, le nouvel
exécutif n'a pas mis fin à l'arbitrage des militaires, mais il en a diminué
l'influence puisqu'il est composé pour moitié de civils.
Il devrait rester en
place pendant cinq ans, période à l'issue de laquelle l'armée retournerait
définitivement dans ses casernes.
Ce processus a été précédé par la promulgation
d'une Loi fondamentale (Constitution) en décembre 1990.
L'annonce de ces mesures
n'a toutefois pas totalement dissipé un malaise social et politique persistant.
L'agitation étudiante s'est poursuivie et l'université de Conakry s'est signalée
par une grève de plus de quarante jours.
Des tensions ont été sensibles au
niveau de l'armée également.
Le chef de l'État, Lansana Conté, a dû intervenir
pour engager les militaires à ne pas se mêler de politique.
La situation économique a continué d'évoluer au gré de la réalisation du plan
d'ajustement structurel.
Contrairement aux souhaits du FMI, le déficit
budgétaire pour 1989 a été plus élevé que prévu: 91 millions de francs guinéens
(FG) (69,6 millions prévus).
Ces difficultés financières ont expliqué, pour une
large part, les plaintes officielles concernant les salaires trop élevés
accordés aux experts étrangers, notamment ceux en poste à la Compagnie de
bauxite guinéenne et à la Compagnie d'alumine de....
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